le rire dans gargantua

« «Il vaut mieux écrire du rire que des larmes parce que le rire est le propre de l'homme» Le rire tient une place majeure dans le projet de Rabelais mais aussi dans sa vie.

Rabelais, écrivain humaniste, lui donne toute son importance en mettant en scène des géants.

François Rabelais est un écrivain humaniste du 16e siècle.

En 1534, Rabelais fait publier, sous le nom de Maistre Alcofribas Nasier , La vie très horrifique du grand Gargantua, père de Pantagruel , qui fait directement suite à son œuvre de 1532 , Les horribles et épouvantables faits et prouesses du très renommé Pantagruel, Roi des Dipsodes, fils du grand géant Gargantua.

Œuvre polémique s’il en est, Rabelais traite sur le mode burlesque, avec son humour bien connu, les travers de sa société , en mettant en scène un géant, histoire d’ amplifier à volonté ses critiques.

Le rire est le fait de s'amuser ou de se divertir et la fonction est le r ôle , activité d 'une chose dans un ensemble .

Suite a ca nous poserons la question suivante, quelles sont les fonctions du rire dans Gargantua.

Pour répondre à cette problématique nous verrons que le grotesque est l'axe principal du rire chez Rabelais puis la satire comme moyen de proposer un nouveaux modèle de société. Tout d’abord le comique dans le langage se manifeste par l’aspect incongru et les jeux de mot.

Ces jeux de mot mettent en relation deux notions dépourvues de rapport entre elles.

L es jeux de mots ont également une fonction satirique notamment a la page 137 ligne 46 « da mihi potum » qui a une connotation comique certes mais aussi satirique car le latin est en général la langue dédiée a la prière, ici frère jean en fait usage afin de demander du vin alors que la situation ne sy prête pas du tout .

On peut retrouver aussi des mots totalement inventés , nous avons l'exemple a la page 66 ligne 16 « duc de Francrepas ».

Ce mot désigne quelqu'un qui aime manger gratuitement, Rabelais ce joue d'un duc et qui normalement a de l'argent mais aime manger sans payer.

De plus Rabelais aime inventé des expressions comme a la page 102 ligne 25 « et se mouchait comme un archidiacre », l’expression veut dire qu'il se mouchait salement cependant la « archidiacre » appartient au registre de l'église donc on peut voir que Rabelais se joue de l'église en passant par le rire. Ensuite , en une seule lecture nous pouvons apercevoir que le grotesque est plus que présent et qu'il apporte de l'humour tout au long de l'œuvre.

Rabelais fait sien l’art grotesque qui prend naissance au XVIème siècle.

Il fait de son roman, une œuvre carnavalesque, fjf car il a recours a plusieurs types de comique.

Dans Gargantua, le rire est souvent provoqué par l'utilisation des excréments, de la saleté et de la sexualité.

Gargantua perce une « bosse chancreuse » du pèlerin, en l’attrapant avec un cure-dent à la page 79 ligne 49, Gargantua et sa jument noient les parisiens sous des flots d’urine car ils sont coupables de crédulité a la page 171 ligne 16.

Rabelais utilise également un langage grossier, des jurons et des termes crus.

Dans le prologue, il insulte ses lecteurs en les traitants de « vits d’âne » il nous insulte directement de pénis d'âne.

Alors que Gargantua devient plus sage au fur et à mesure que l'histoire avance Même si la grossièreté ne peut pas être considérée comme un forme d'humour, elle fait partie du « Rire Rabelaisien » et permet de faire rire les lecteurs.

Enfin, l'exagération est à la base du roman nul ne peut en douter.

La vie très horrifique du grand Gargantua , les termes « tres horrifique » et « grand » rajoutant encore de la démesure a la grandeur e ce géant, de plus les trois géants ont des noms à connotation gigantesque avec la consonne g récurrente, dans Grandgousier dans gargamelle et dans gargantua.

Les noms de chacun de ces trois personnages, Grandgousier est la déformation de grand gosier qui signifie grande gorge, le nom de gargamelle pourrait s’apparenter à l’expression « grande gamelle ».

Quant a gargantua, lors de sa naissance ses premiers « à boire, à boire, à boire » feront dire a son père ; « que grand tu as !», signifiant quel grand appétit ou quelle grande soif tu as.

De plus nombre d’hyperboles, d’exagérations, d’énumérations marquent également le gigantisme dans des expressions telles que « pour sa chemise, furent levées neuf cents aunes de toile » pour les mesures de ses vêtements, sa jument également d’une taille considérable noie les ennemis de son maitre dans son urine il nous est dit plus loin qu’il aura fallu environ 52 ans a gargantua pour lire un livre.

d’une manière générale toutes quantités sont exagérées dans ce roman afin de marquer de par la démesure, le gigantisme présent dans le roman.. »