Databac

Le rideau de fer sépare l'Europe

Publié le 29/08/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le rideau de fer sépare l'Europe. Ce document contient 542 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

[audio mp3="https://databac.fr/wp-content/uploads/2020/08/SV_18_SD.mp3"][/audio]

« Le rideau de fer sépare l'Europe Dès 1946, dans un discours qu'il prononce à Fulton dans le Missouri, Winston Churchill parle de la mise en place d'un "rideau de fer" en Europe.

Dans le contexte du conflit est-ouest, l'Union soviétique affirme son territoire. Le 5 mars 1946, l'ancien premier ministre britannique Winston Churchill tient à Fulton, aux États-Unis, un discours sur la situation politique en Europe.

En présence du président américain Harry Truman, il déclare que, par sa politique, l'Union soviétique a abaissé un "rideau de fer" de la mer Baltique à l'Adriatique.

La formulation suscite un grand intérêt dans le monde entier et marque le début de la guerre froide qui devait durer 40 ans. Lorsqu'en 1943 se profile la défaite allemande, Joseph Staline commence à porter son attention sur l'agrandissement de son empire.

Lors de la conférence des trois grandes puissances à Téhéran, du 28 novembre au 1er décembre 1943, il impose la reconnaissance de l'annexion de toutes les régions qu'il a gagnées en 1939 par son alliance avec Hitler.

Les futures frontières de l'Europe sont donc globalement tracées.

L'Europe de l'est doit être - à l'exception de la Grèce que Churchill déclare indispensable aux intérêts de son pays - considérée comme une zone d'influence soviétique.

Ce partage des sphères de pouvoir marque le début de la division du continent. Après la capitulation allemande en mai 1945, toute l'Europe située à l'est de la baie de Lübeck et de l'Adriatique appartient à la zone d'influence soviétique, comme la conférence de Yalta l'a d'ailleurs entériné.

Des unités de l'armée Rouge étaient autrefois stationnées dans tous les États à l'est de cette ligne. Sous leur égide s'établissent des blocs antifascistes dans lesquels les communistes sont bientôt les seuls à définir la politique.

Seules la Grèce et la Finlande, qui est sortie du conflit en août 1944, sont épargnées. La victoire sur l'ennemi allemand commun fait aussi émerger les oppositions idéologiques et politiques entre les puissances occidentales et l'URSS.

Dès décembre 1945, la conférence des ministres des Affaires étrangères à Moscou doit être interrompue, car les puissances alliées ne parviennent pas à s'entendre sur la répartition des réparations et l'exigence soviétique de transformer les colonies italiennes en mandat.

Tandis qu'en mars 1946, l'URSS n'évacue pas, contrairement à ce qui a été décidé, le nord de la Perse qu'elle occupe depuis 1941, l'irritation dans les capitales occidentales est à son comble.

Dans son discours à Fulton, Churchill met expressément ses auditeurs en garde contre les visées expansionnistes de Moscou et réclame une collaboration militaire étroite des États occidentaux.

Quelques jours plus tard, Staline accuse son ancien allié britannique d'être "l'instigateur d'une troisième guerre mondiale".

Face à la politique d'endiguement du communisme mise en place à l'Ouest, l'URSS élabore en 1947 la théorie des deux camps.

Par la suite, les camps s'affrontent de plus en plus, jusqu'à la guerre froide.

En 1949 les alliés occidentaux fondent l'OTAN, alors que l'Union soviétique met en place, dans sa zone d'influence, tout un réseau de pactes d'amitié et d'entraide.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles