Le progrès, dialectique des connaissances scientifiques

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le progrès, dialectique des connaissances scientifiques. Ce document contient 2223 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« La matérialité n'est pas seulement négation, limite, choc, ou résistance à l'égard de l'acte de la pensée ou de la pratique humaine. Car cette négation n'est pas quelconque, anonyme, abstraite, toujours identique à elle-même : l' << en soi » répond non à telle hypohèse. Parfois aussi oui. Cette réponse a un caractère pratique: la nature se laisse manier, ou bien. elle refuse. En agissant selon telle hypothèse mon action échoue. Selon telle autre j'ai pouvoir sur la nature. Il est vrai que les hypothèses se détruisent et qu'aucune d'elles ne peut prétendre révéler une structure dernière de l'être. Mais chaque hypothèse morte, simplement parce qu'elle a vécu, nous a légué un pouvoir nouveau sur la nature. Ce pouvoir et ce savoir lui ont survécu. L'hypothèse nouvelle est l'héritière de celle qu'elle remplace et qu'elle a détruite. Ces pouvoirs se sont donc accumulés et mes gestes d'aujourd'hui, usant de ces pouvoirs pour manier la nature, dessinent en creux au moins une ébauche de sa structure, de plus en plus finement connue. L'histoire des sciences nous apprend que les exigences de l'objet ont fait successivement éclater et rendu inutilisables les principes de la méca ...»