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Le postambule olympe de gouges

Publié le 25/02/2024

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« La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, Olympe de Gouges Le postambule Olympe de Gouges, née Marie Gouze en 1748, est une femme de lettres et militante politique féministe majeure du XVIIIe siècle.

Elle meurt en 1793, guillotinée. Ses écrits reflètent ses nombreux combats pour l’égalité et la justice entre les êtres humains.

Cet engagement nous permet de la rattacher au mouvement littéraire des lumières (Mouvement philosophique qui domina le monde des idées en Europe au xviiie s.

(Le mouvement des Lumières tire son nom de la volonté des philosophes européens du xviiie siècle de combattre les ténèbres de l'ignorance par la diffusion du savoir). Féministe avant tout, elle souhaite réhabiliter les femmes dans la société et leur octroyer une place légitime en tant que citoyenne.

Elle écrit La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (1791) pour pallier les manquements de La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (1789). Présentation du texte : Situé après les articles de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, Olympe de Gouges lance un appel aux femmes pour qu’elles la rejoignent dans sa lutte pour l’égalité. Lecture « Je vais maintenant procéder à la lecture de ce passage » Problématique Nous nous demanderons Comment ce postambule cherche-t-il à mobiliser les femmes dans la lutte pour l’égalité ? Annonce du plan Pour mener cette analyse linéaire du postambule de la Déclaration de la femme et de la citoyenne, nous suivrons les mouvements du texte. D’abord l’appel aux femmes du début du passage à “femmes, quand cesserez-vous d’être aveugles ?” Ensuite, la prise de conscience de “Quels sont les avantages” à “tout, auriez-vous à répondre.” Enfin, l’exhortation à agir de “S’ils s’obstinaient” à la fin de du passage. 1er mouvement : Olympe de Gouge invite les femmes à se défendre contre la tyrannie des hommes. Ce postambule s’ouvre sur une apostrophe autoritaire « femme réveille toi » Il explicite directement le lectorat visé, les femmes.

L’impératif Réveille toi par son tutoiement traduit une familiarité entre l’auteure et les femmes. La métaphore du sommeil assimile la révolution à un réveil brutal.

Mais ODG considère que les femmes « dorment toujours ». La révolution est métaphoriquement assimilée au « Tocsin de la raison » Le tocsin étant le tintement de cloche servant à sonner l’alarme. Le postambule s’ouvre sur l’alerte de l’auteure qui sonne l’alerte, les femmes courent le risque de voir le bénéfice de la révolution leur échapper d’où l’usage d’un nouvel impératif urgent « reconnais tes droits » D’après l’auteure le temps de la révolution est propice à l’amélioration des conditions de vie des femmes « Le puissant empire de la nature n’est plus environné de préjugés, de fanatisme, de Page 1 sur 3 superstition et de mensonges ».

Cette énumération de termes dépréciatifs rappelle les accusations portées par les philosophes des lumières à l’encontre de la monarchie de droit divin. La métaphore hyperbolique du « FLAMBEAU DE LA VERITE a dissipé tous les nuages de la sottise et de l’usurpation » assimile la révolution à une éclaircie dans languit de l’histoire. Si ODG fait l’éloge de la révolution elle précise a quel prix s’est fait la destruction de la monarchie « L’Homme esclave a multiplié ses forces, a eu besoin de recourir aux tiennent pour briser ses fers » Le substantif l’Homme désigne le genre humain et ODG précise le rôle déterminant des femmes dans la révolution. Enfin, la dernière apostrophe exclamative de cette première partie « Ô femmes ! femmes, quand cesserez-vous d’être aveugles ? » On note ici la première d’une longue série de questions rhétoriques, procédé argumentatif visant à pousser les femmes à réfléchir à leur condition. La métaphore de l’aveuglement, qui remplace le sommeil, se trouve dans la lignée des Lumières qui voulaient éclairer les hommes en combattant l’obscurantisme. 2ème mouvement : Olympe de Gouge invite les femmes à prendre conscience de leur condition ODG s’adresse ensuite aux femmes par des questions très directe « quels sont les avantages que vous avez recueillis dans la révolution? » qui pousse les femmes à réfléchir sur leurs conditions de vie. Elle apporte la réponse « Un mépris plus marqué un dédain plus signalé » où l’adverbe de comparaison plus marque une gradation ascendante. La Révolution est décrite comme une défaite pour les femmes.

Elles avaient au moins un certain pouvoir sur la faiblesse des hommes, en luttant pour leur émancipation, elles se sont condamnées à subir leurs « injustices ».

ODG insiste sur leur défaite avec la métaphore :.... »

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