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Le poète Guillaume Apollinaire écrit : « On ne doit appeler poète que celui qui invente, qui crée ». Cette définition du poète vous parait-elle satisfaisante ? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur les textes du corpus, ceux que vous avez étudiées en classe et vos lectures personnelles.

Publié le 21/12/2021

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le poète Guillaume Apollinaire écrit : « On ne doit appeler poète que celui qui invente, qui crée ». Cette définition du poète vous parait-elle satisfaisante ? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur les textes du corpus, ceux que vous avez étudiées en classe et vos lectures personnelles.. Ce document contient 1109 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Français / Littérature.


« Le poète Guillaume Apollinaire écrit : « On ne doit appeler poète que celui qui invente, qui crée ». Cette définition du poète vous parait-elle satisfaisante ? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur les textes du corpus, ceux que vous avez étudiées en classe et vos lectures personnelles . I- Le poète, artisan du langage et de la langue A- Le travail de la langue • Du grec poeïen (fabriquer, produire), poésie=> art du langage « fabriqué » i.e différent, rythmé => poésie vs prose. => le langage de la poésie n’est pas celui de tous les jours.

Ex « Maître Corbeau, sur un arbre perché, / Tenait en son bec un fromage./ Maître Renard, par l'odeur alléché » (on dirait normalement : perché sur un arbre… alléché par l’odeur). • Le langage poétique s’oppose au langage quotidien : plus personnel, plus complet.

Fait appel à un effort de compréhension, à l’imagination, à l’utilisation de nombreuses métaphores qu’il faut décoder, à de nombreux synonymes.

Métaphores, mages qui nous renvoient à des sensations, des odeurs, des parfums, par un jeu de correspondances habiles.

La poésie remet en cause la syntaxe traditionnelle, le poète joue sur la musicalité, varie les sonorités avec les assonances, les allitérations). Ex : «Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes» allitérations en « s » dans le vers d’Andromaque de Racine. • Dans son poème, Aragon joue avec les mots et les répétitions. Ex : « Angoisse Adam-les-Passavant / Bors l'Aventure Avril-sur-Loire » ; « Adieu le lieu- dit l'lle-d'Elle / Adieu Lillebonne Ecublé » => répétitions des mots, mots très proches, lettres qui reviennent => renforcées par les majuscules.

Proximités, jeux qui se voient. R : tout un pan de la poésie moderne est faite de jeux avec le langage.

Le poème de Desnos invente un « langage cuit » ; les paronomases de Max Jacob créent un univers ludique où « Avenue du Maine / Les manèges déménagent ». B- Le propre langage de la poésie • La littérature a pour but d'exprimer une perception des choses de telle manière que le lecteur la comprenne mais la poésie est particulière en ce sens que le poète crée parfois sa propre langue pour jouer plus librement avec elle. • Beaucoup de poètes, Baudelaire, Rimbaud, après s’être exprimés en vers ont utilisé la prose.

Mais la réduction syntaxique peut être telle qu’on finit pas ne plus rien comprendre. • Au XXe siècle, les poètes ont tenté de réduire l’arbitraire du signe. => La poésie utilise aussi son propre langage : Cf.

le « Sonnet des Voyelles » de Rimbaud. La poésie tend à créer un langage qui lui est propre.. »

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