LE NEZ de Gogol

« LE NEZ de Gogol RÉSUMÉ Chapitre I (pp.

87 à 90) Le matin du 25 mars, Ivan lakovlévitch, coiffeur rue Voznéssensky, découvre dans la poche de son habit un nez quine lui appartient pas.

Devant la fureur de sa femme, il quitte son appartement pour se débarrasser de cetteencombrante nouveauté.

Mais une série de contretemps divers l'en empêche, jusqu'au moment où il parvient enfin àjeter le nez du haut du pont Issakiévsky.

Il est immédiatement arrêté par un policier curieux de connaître les raisonsde sa présence en ces lieux.

C'est alors, précise le narrateur, cid« un brouillard recouvre les événements, et nul nesait ce qui advint ensuite ». Chapitre II (pp.

90 à 109) Changement de point de vue : nousassistons au réveil de l'assesseur de collègePlaton Kovaliov, qui s'aperçoit...

que sonnez a disparu ! Événement fâcheux pourcet homme ambitieux et plein de projets.Mais Kovaliov a vite fait de retrouver sonorgane en fuite.

Sous un déguisement deconseiller d'État, le nez arpente en effet laville en toute impunité ! Abordé par son ex-propriétaire, le nez refuse de comprendre lasituation et de reprendre sa place initiale.Dépité, Kovaliov, après avoir renoncé àinformer la police, se rend au bureau de lapresse.

Il compte faire publier une annoncepromettant une récompense à qui luirapportera son nez en fuite.

Mais lesjournalistes refusent d'insérer son texte :l'exemple de ce nez pourrait êtrecontagieux ! Une visite au commissaire depolice du quartier se révèle tout aussiinfructueuse (pp.

90 à 101).

Revenu chezlui, Kovaliov se désole.

Après réflexion, il envient à soupçonner Pélaguéia GrigorièvnaPodtotchina, une veuve d'officier dont ildevait épouser la fille, d'être l'instigatricedu larcin dont il est victime.

Alors qu'il estplongé dans ses pensées, un officier depolice se présente à son domicile : le nez aété retrouvé.

On l'a arrêté au moment où ilallait prendre la diligence pour Riga.

Lecoupable du vol, à en croire le policier,n'est autre que le coiffeur de la rueVoznéssensky.

Kovaliov, soulagé, récupèreson bien (pp.

101 à 104). Resté seul, il s'effraie à l'idée que son nez puissene pas se remettre en place correctement.

Undocteur consulté pense d'ailleurs qu'il estpréférable de ne pas tenter l'entreprise.

Endésespoir de cause, Kovaliov adresse une lettremenaçante à Alexandra Grigorièvna Podtotchina.Mais il n'obtient d'elle qu'une réponse étonnée :son interlocutrice affirme ne rien comprendre àl'histoire de son nez, et elle réitère lespropositions de mariage avec sa fille.

Kovaliovabandonne ses accusations et renonce àcomprendre ce qui lui est arrivé.

La rumeur deson aventure se répand : on croit apercevoir sonnez aux quatre coins de Pétersbourg.

À nouveau,le narrateur précise qu'a un épais brouillard nous cache les événements, et [que] l'on ne sait plus. »