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LE NEW DEAL

Publié le 16/05/2020

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« LE NEW DEAL Lors de sa campagne électorale, Roosevelt avait proclamé : «Je vous engage et je m'engage à une nouvelle donne(New Deal) pour le peuple Américain.» 1.

Le premier New Deal (1933-1934). • Dans le domaine financier, une loi d'urgence (Emergency Banking Act, mars 1933) accorde aux banques unmoratoire (sursis pour régler leurs dettes).

Pour éviter les sorties d'or Roosevelt établit l'embargo sur l'or (mars1933), puis abandonne l'étalon-or (avril 1933).

Le dollar devient flottant et se déprécie rapidement sur le marchédes changes.

Le Gold Reserve Act (30 janvier 1934) rétablit l'étalon-or : désormais le gouvernement américainachètera et vendra l'or au prix de 35 dollars l'once (soit une dévaluation de 41 % par rapport à 1933).

Cettedévaluation stimule les exportations américaines, permet aux banques d'augmenter la circulation de papier monnaie(chaque fois qu'une banque possède une once d'or, elle peut émettre 35 dollars, au lieu de 20 en 1933).

Le systèmebancaire peut à nouveau octroyer des crédits aux entreprises.

L'augmentation de la masse monétaire suscite enoutre une hausse des prix qui allège toutes les dettes.• Dans l'agriculture, le premier AAA (Agricultural Adjustment Act, mai 1933) tente de rééquilibrer l'offre et lademande.

Pour résorber les surplus, des indemnités sont accordées aux agriculteurs qui acceptent de réduire leursemblavures ou d'abattre une partie de leur cheptel.

Les prix agricoles remontent, sauvant les farmers de la ruine.• Dans l'industrie, le NIRA (National Industrial Recovery Act, juin 1933) institue des «codes industriels» sur la basede concessions réciproques entre patrons et ouvriers.

Les industriels retrouvent la possibilité de former des ententespour se partager le marché (fin de la politique anti-trust).

En contrepartie, le personnel obtient la liberté syndicale,le relèvement des salaires et la réduction de la durée du travail (35 heures dans les usines, 40 dans les bureaux).• Des équipements collectifs sont créés (grands travaux sous l'égide de la Tennessee Valley Authority). 2.

Les résistances au New Deal. • Les syndicats profitent de la liberté syndicale pour organiser des grèves, avec occupations d'usines.

John Lewiscrée un nouveau syndicat (CIO, Committee for Industrial Organization) plus revendicatif que l'AFL (AmericanFederation of Labor).• Les milieux d'affaires estiment que les hausses de salaires imposées par les codes alourdissent les coûts deproduction.• Les consommateurs reprochent au New Deal de faire monter les prix en organisant la pénurie (destruction derécoltes, limitation de la production industrielle).• Les républicains, désireux de ressaisir le pouvoir, attaquent le New Deal par l'intermédiaire de la Cour suprême,dont les juges inamovibles sont en majorité républicains.

La Cour suprême invalide le NIRA (1935) puis l'AAA (1936).Roosevelt remanie son brain-trust et propose un second train de mesures. 3.

Le second New Deal (1935-1939). • Les réformes de 1935 marquent le passage de «l'État libéral» à «l'État providence».

Le Wagner Act (juillet 1935)réaffirme la liberté syndicale et institue des conventions collectives.

Le Social Security Act (août 1935) crée desassurances contre le chômage, la vieillesse et l'invalidité.

En 1936, Roosevelt est réélu triomphalement.• La rechute de 1937-1938 affecte la production.

Lè chômage s'accroit, passant de 14,2 % de la population activeen 1937 à 19 % en 1938.

D'où des grèves avec occupations d'usines.

Roosevelt prend 3 mesures : soutien àl'agriculture (deuxième AAA, 1938) ; déficit du budget pour permettre une relance par les dépenses de l'État,conformément aux idées de Keynes ; réarmement face à la montée des périls extérieurs. Conclusion. L'expérience du New Deal ouvre une voie moyenne entre le laisser-faire des classiques, le dirigisme planificateur desmarxistes et l'autarcie dictatoriale des régimes fascistes.. »

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