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Le néo-classicisme:Fin du XVIIIe siècle Début du XIXe siècle.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le néo-classicisme La dernière moitié du XVllle siècle fut une période de grande activité intellectuelle, de remise en cause et de changement radi­ cal.

Dès 1759, d'Alembert notait qu'à travers les événements, les habitudes, les conversations, il était difficile de ne pas remarquer une évolution des esprits si rapide qu'elle semblait annoncer un changement plus grand encore.

Le triomphe de la raison D'Alembert pressentait l'abolition des préjudices, de la superstition, de l'ignorance et l'acceptation générale de 1' idéal rationaliste illustré par l'Encyclopédie.

Il savait que ce ferment intellectuel aboutirait à éclairer certaines idées, et à jeter l'ombre sur d'autres, au­ rait l'effet du flux et du reflux de la mer qui pousse quelques objets sur le rivage tandis que les autres sont entraînés vers le large.

La plupart des ouvrages de Voltaire, Hume, Rousseau, Diderot, Beccaria suf­ fisent à faire comprendre l'explosion in­ tellectuelle de 1 'époque.

Art soumis ou réaction ? Il est difficile d'établir la relation entre une activité littéraire en ébullition et les arts plastiques de l'époque.

Il semble im­ pensable qu'une telle turbulence n'ait pu produire qu'un art, en apparence si retenu, si froid et plus concerné par l'exactitude archéologique que par la vérité humaine.

Peut-on cependant affirmer avec Ruskin que les architectes ne sont alors que des amateurs de triglyphes, les peintres et les sculpteurs des obsédés des marbres an­ tiques? Le terme de néo-classique est une inven­ tion des années 1880 qui n'appréciaient guère la période qui nous concerne.

Jamais Fin du XVIIIe siècle - Début du XIXe siècle ni les artistes ni les critiques de cette époque ne l'ont utilisé.

Leur style était le "style vrai", au service d'une résurrection de l'art.

En France, c'était le résultat de la réaction contre la frivolité du rocaille, dans les autres pays, c'était l'expression d'une hostilité envers les primats de la culture française.

En fait, les recherches esthétiques étaient soumises à une éthique -vérité, pureté, noblesse, honnêteté- exactement inverse de celle du rocaille, qui privilégiait l'irrationnel, la frivolité, le licencieux.

Ce nouveau style était éducatif et corres­ pondait à un désir de purification de la société comme de l'art.

L'inspiration dérivée de la Grèce et de la Rome antiques et de l'idée d'un retour aux valeurs prônées par les Anciens apporterait à nouveau vertu et simplicité à la place de 1 'opulence déca­ dente du xvme siècle.

Les nouvelles décou­ vertes d'Herculanum et de Pompéi jouèrent un grand rôle dans l'éclosion de ce style ferme, parfois sévère, où la ligne prend le pas sur la couleur.

Quelques artistes Architectes: Adam (1730-1792), Univer­ sité d 'Edimburgh -Chalgrin (1739-1811), Saint-Philippe-du-Roule, Paris -Ledoux (1736-1806), Les Barrières d'octroi, Paris Sculpteurs : Canova (1757-1822), Cupi­ don et Psyché- Houdon (1741-1828), Buste de Jefferson -Thorvaldsen (1770- 1844), Cupidon accueilli par Anacréon Peintres: David (1748-1825), Le Serment des Horaces- Ingres (1780-1867), Les Am­ bassadeurs d'Agamemnon Reynolds ( 1723- 1792), Portrait de Mrs Beckford. 2 / 2. »

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