LE MOUVEMENT DES LUMIÈRES, LA RÉVOLUTION ET LE PREMIEREMPIRE : L'ASPIRATION A LA LIBERTÉ ET A L'ÉGALITÉ

« Les Temps Modernes LE MOUVEMENT DES LUMIÈRES, LA RÉVOLUTION ET LE PREMIER EMPIRE : L’ASPIRATION A LA LIBERTÉ ET A L’ÉGALITÉ Les Lumières sont un mouvement qui traverse tout le 18 ème mais qui n’est pas limité à la France, même si les plus grands philosophes sont français.

I.

LE MOUVEMENT DES LUMIÈRES, DES IDÉES NOUVELLES 1.

Les Lumières et leur diffusion Tous les philosophes partagent la même attitude d’e sprit, fondée sur la raison et sur l’expérience et appuyée par le mouvement scientifique de l’époque.

C’est le siècle des croyances dans le progrès.

Les philosophes des Lumières n’acceptent pour vérit é que ce qui est vérifié par l’observation et l’expérience, contestent l’absolutisme, en dénoncen t les abus et montrent que d’autres formes de gouvernement existent dans lesquelles la liberté et l’égalité peuvent être mises en œuvre.

Diffusion du « Traité sur la Tolérance » de Locke, du « Dictionnaire critique » de Pierre Bayle et des idées de Newton.

De 1748 à 1762, paraissent les œuv res majeures, celles qui exposent les grandes idées des philosophes : « L’Esprit des lois » de Mo ntesquieu, « Le contrat social » et « L’Emile » de Rousseau.

« Le contrat social » aura une grande influence che z des révolutionnaires comme Danton ou Robespierre qui s’en inspireront pour rédiger la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen » d e 1793 et la « Constitution » de 1793.

La publication de l’Encyclopédie s’étale de 1751 à 1772.

En présentant au public le savoir de l’époque, les philosophes expriment aussi l’état d’esprit des Lumières : celui d’un regard critique dans tous les domaines, y compris le politique et le religieux.

L’esprit des Lumières se diffuse en France et en Eu rope grâce à la presse, aux salons, aux clubs, aux académies provinciales et aux cafés.

Les Lumières t ouchent surtout les citadins et parmi eux, les notables, clercs, nobles et bourgeois.

Elles parvie nnent cependant en partie dans les milieux populair es par l’intermédiaire de la presse, d’affiches, de ch ansons.

2.

La crise de l’Ancien Régime A partir de 1780, le pouvoir doit faire faxe à : Crise sociale due aux inégalités entre ceux appelé s les « privilégiés » car ils sont exemptés d’impôt, et les autres, sur qui reposent toutes les charges.

Crise politique et d’autorité : le roi Louis XVI s ubit l’influence de son entourage.

Crise économique : la récolte de blé a été particu lièrement mauvaise.

Crise financière : les caisses de l’Etat sont vide s.

La convocation des Etats généraux, assemblée compos ée de représentants de 3 ordres de la société (clergé, noblesse et tiers-état) chargée d’exprimer leur point de vue, apparaît à beaucoup comme une solution pour sortir de la crise.

Après avoir longtemps hésité, Louis XVI convoque le s Etats généraux pour le 5 mai 1789.

Dans cet objectif, les français sont invités par le roi à pr ésenter leurs doléances et à désigner leurs représe ntants.

Les cahiers de doléances qui montrent l’aspiration des français à plus de liberté, d’égalité et de justice représentent une forme d’exercice de la démocratie.

Au nombre de 60 000, ils constituent un exceptionnel témoignage sur l’état de l’opinion à l a veille de la Révolution et de manière générale, montrent que les français comptent sur les Etats gé néraux et sur le roi pour mettre en place des réformes.. »