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Le monde géopolitique de l'après-guerre froide peut il s'interpréter en terme de polarisation ?

Publié le 15/05/2020

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« Le monde géopolitique de l'après-guerre froide peut il s'interpréter en terme de polarisation ? I) L'hyperpuissance américaine A) Une hégémonie diplomatique et militaireB) Absence d'un bloc concurrentiel II) Emergence nouveaux acteurs A) Etats et acteurs institutionnelsB) Acteurs non institutionnels III) Vers une nouvelle polarité complexe et fragile A) Une coalition contre l'hégémonB) Naissance d'un bloc « furtif » : Al Qaida et le terrorisme En Novembre 1989, le mur de Berlin entraînant dans sa chute la fin de la guerre froide tandisqu'en 1991, la dissolution du bloc amène la fin de la bipolarisation qui opposait depuis la finde la seconde guerre mondiale le bloc occidental emmené par les Etats-Unis au blocsoviétique dominé par l'URSS.

La communauté internationale voit d'un bon œil cechangement dans les relations internationales dans la mesure où elle y voit l'occasion demettre en place un nouvel ordre mondial régi par une multitude d'Etats, et non plus par uncondominium américano-soviétique, sous l'égide de l'Organisation des Nations unies quiespère ainsi s'imposer en tant qu'instance principale de régulation des relationsinternationales.

Cela dit, les velléités américaines ne tardent pas à apparaître et cettevolonté de nouvelle régulation internationale est rapidement mise à mal par la diplomatieaméricaine qui compte bien profiter de la débâcle soviétique pour asseoir sa domination.

Ilconvient alors de s'interroger sur le monde géopolitique en termes de polarisation.

Le mondegéopolitique de l'après Guerre Froide peut–il s'interpréter en termes de polarisation? Pourtraiter cette question il sera judicieux d'étudier l' « hyper puissance » américaine (HubertVédrine), puis il faudra évoquer et étudier l'émergence de nouveaux acteurs pour enfinmontrer en quoi on se dirige vers une nouvelle forme de polarisation plus complexe. La chute de bloc soviétique a laissé de facto les Etats-Unis en position d'hégémon dans lamesure où ils se retrouvent seule puissance dans un ordre bipolaire à peine dissolu.

Cettesituation amène l'ancien ministre des Affaires Etrangères français, Hubert Védrine à parled' « hyper puissance » américaine mettant ainsi en exergue la position d'hégémon dontbénéficie la puissance américaine.

Cette hégémonie diplomatique et militaire s'est confirméedès les années 1990 avec la conduite d'opération militaire, mandatée par l'ONU comme parexemple lors de la première guerre du Golfe.

De même l'intervention dans les Balkans del'OTAN, symbolise parfaitement le « rôle de policier du monde » que s'attribuent les Etats-Unis en tant que seule hyper puissance présente dans les relations internationales :l'administration américaine a réussi à réunir sous la bannière de l'OTAN les principalespuissances militaires du globe afin de bombarder de manière controversée une zone menacéede génocide (même si de nombreuses polémiques sont nées notamment avec la création duTPIY quant à la qualification de génocide).

L'intervention en Somalie sous le signe del'humanitaro-militaire ne découle que de la volonté de l'administration Bush sortante (1988-1992) de quitter le pouvoir sur une bonne note idéaliste après l'intervention en Irak.

Ilsemble donc que dès la fin de l'ordre bipolaire les Etats-Unis se sont imposés en tantqu'hyper puissance, la seule capable de faire régner un ordre juste à échelle internationale.

Ilest cependant possible de leur reprocher une présence parfois trop marquée sur la scèneinternationale ce qui a pu contribuer à la naissance d'un sentiment négatif à leur égard.

Ilsemble donc qu'au sortir de la guerre froide, aucune puissance n'a pu prendre le relais del'URSS pour former un bloc capable de concurrencer les Etats-Unis : on ne peut donc pasparler de polarité mais bien de relations internationales dominées par un hégémon.

Mais ilfaut tout de même s'interroger sur la réaction de la communauté internationale et voir si ellea tenté de concurrencer le pays de l'Oncle Sam.En plus de son statut de « vainqueur » de la guerre froide et sa position d'unique puissance,les Etats-Unis d'Amérique ont bénéficié du manque de concurrence diplomatique. »

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