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Le MihrabBoussole du monde musulman et matérialisation de la qibla, le mihrabest aussi une innovation architecturale.

Publié le 23/05/2020

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« Le Mihrab Boussole du monde musulman et matérialisation de la qibla, le mihrab est aussi une innovation architecturale. D’étymologie complexe – balcon, palais, pièce –, le mihrab s’est peu à peu dépouillé de ses multiples attributs pour ne plus signifier que “ rentrant ”, “ niche de prière ” ou “ absidiole ” Il fut institué au VIIIe siècle, sans doute à Damas, lorsqu’il fallut marquer sur le bâtiment de la mosquée l’orientation de La Mecque (qibla). Déjà, en exil à Médine, le Prophète dut se tourner vers la ville sainte de Jérusalem, mais aucun document ne permet d’authentifier l’existence physique du mihrab dès cette période.

Les historiens arabes quant à eux reconnaissent à ‘Othman ibn ‘Affan, troisième calife de l’islam, d’avoir pris l’initiative d’ajouter un mihrab à la mosquée.

Pourtant le mihrab ne s’est imposé que progressivement dans le plan de la mosquée, car l’islam primitif, outre qu’il ne faisait pas une place de choix aux symboles “ transposés visuellement ”, comme c’est le cas par exemple dans une église, répugnait à en créer en raison de l’épouvante que cela suscitait chez les fidèles habitués à une stricte orthodoxie religieuse. Il est pourtant un des rares symboles de l’islam au sens plein car il exprime de manière physique l’orientation de La Mecque qui, elle, demeure une abstraction.

Essentiel à la mosquée, le mihrab est l’une des figurations symboliques qui a essaimé.

On le trouve en effet gravé dans le marbre, dans certains panneaux muraux décoratifs et même au revers de pièces de monnaies islamiques de la période la plus ancienne. Avec le développement de l’islam, la disposition du mihrab, et dans le même temps de la mosquée qui l’abrite, est devenue capitale pour la validité de la prière qui y est rendue.

La complexité que requiert l’établissement du mihrab est à la mesure des enjeux philosophiques et théologiques posés par l’islam, religion qui prêche l’unicité absolue de Dieu.

Quel sens donnerait-on, en effet, à une mosquée qui ne serait pas orientée vers La Mecque ? Aussi théologiens, architectes, mathématiciens et astronomes arabes ont-ils beaucoup spéculé sur les axes possibles qui peuvent – qui doivent – gouverner l’emplacement et la matérialisation de la qibla.

Le mihrab constitue la réponse architecturale admise par le collège des savants musulmans intéressés par la question.

Depuis les VIII-IXe siècles, aucune entorse à la norme. »

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