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LE MARXISME ?

Publié le 16/05/2020

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« I) DEFINITION DU MARXISME - Terme fondé à partir du nom de Karl Marx , philosophe, économiste, homme politique allemand du XIXème siècle (1818-1883). - Au sens strict , le marxisme désigne la philosophie de Karl Marx et de Friedrich Engels (1820-1895), ami et collaborateur de Marx, avec lequel il écrit de nombreux ouvrages. - Au sens large , doctrine de ceux qui se sont réclamés de Marx ou ont été influencés par lui : penseurs, représentants d'un parti, d'un régime politique, etc.

Diversité des courants marxistes au XXème siècle qui ont faitsubir à la pensée de Marx et d'Engels des déplacements et des réarrangements (notamment Staline). - Le marxisme est à la fois une théorie à prétention scientifique et un projet politique révolutionnaire : il s'agit d'analyser la nature et l'évolution du capitalisme, de dénoncer la misère et l'exploitation qu'engendre le capitalisme,d'oeuvrer à l'instauration révolutionnaire d'une nouvelle société sans classes sociales et sans oppression. II) ACTUALITE DU MARXISME - Influence considérable au XXème siècle: · doctrine officielle des régimes dits communistes jusqu'à l'effondrement du mur de Berlin en nov.1984; · espoir de salut pour des millions d'hommes; · a profondément marqué l'évolution des sciences humaines depuis cent ans (histoire, psychologie, économie, sciences politiques, sociologie, etc.). - L'aura extraordinaire du marxisme sur la pensée et la politique a cessé de rayonner à partir des années 80 pour plusieurs raisons : effondrement du système soviétique, crise des partis d'obédience marxiste (les partiscommunistes, par exemple), déclin profond du marxisme dans l'université.

De même, les difficultés rencontrées par laclasse ouvrière dans ses luttes, l'entrée dans la crise économique à partir de 1973, l'expérience de la désillusionpolitique avec le relatif échec de la gauche au pouvoir (en France, par exemple, avec le parti socialiste), ontentraîné progressivement un certain désenchantement et le sentiment d'une impossibilité à changer ou à améliorerl'état de la société.

D'où une vigilance, un doute qui fondent sans conteste le rapport actuel des jeunes à lapolitique (voir le livre d'Anne Muxel, Les jeunes et la politique , pp.

15-21, Hachette, 1996).

La génération des années soixante, au contraire, partage des croyances fortes, des marqueurs politiques référés non seulement à desthéories existantes, et souvent dominantes, mais aussi à des pratiques cohérentes.

Il y a des projets, desrevendications dirigées dans le sens d'une vision progressiste de la société ; l'idée de “révolution” sous-tend nombrede comportements et d'espérances ; une grande partie de la jeunesse se pense alors comme un groupe porteur dela nécessité de transformer la société.

- La situation qui a suivi l'effondrement du mur de Berlin (novembre 1989) a été marquée par une vigoureuseoffensive idéologique autour du thème de la “mort du communisme et du marxisme”, relayé par celui de la “mort desidéologies”.

C'était, semblait-il, le triomphe du libéralisme (voir le livre de Francis Fukuyama, La fin de l'histoire ) et l'isolement total pour les “derniers marxistes”, particulièrement en France.

- Or, dès la guerre du Golfe sans doute (janvier-fèvrier 1991), on en est venu à parler d'un “ retour de Marx ” dont témoignent de nombreuses publications manifestant une réflexion renouvelée et une modification de l'attitude deséditeurs par rapport à ce qui se passait précédemment : le livre de Jacque Derrida, en 1993, Les spectres de Marx ; l'ouvrage d'Etienne Balibar, La philosophie de Marx , dans la petite collection “repère” visant un large public ; les deux livres de Daniel Bensaïd, Marx l'intempestif et La discordance des temps , salués par le journal Le monde comme marquant ce même retour de Marx.

On peut également signaler la tenue, en septembre 1995, à l'université de ParisX, d'un congrès international “cent ans de marxisme, bilan et perspectives” , organisé à l'initiative de la revue Actuel Marx : trois continents furent représentés (Europe, Amérique latine, Etats-Unis) et plus de cent cinquante communications tentèrent de répondre à la question : jusqu'à quel point faut-il conserver une actualité à la penséede Marx ? - En réalité, la situation actuelle du marxisme est celle d'un grand éclatement, de réalités diffuses et ambiguës quis'incarnent dans une nébuleuse de revues : Actuel Marx (revue à statut universitaire, animée par des professeurs de philosophie se revendiquant clairement du marxisme), la Revue M (initiée par les dissidents du parti communiste français) , La Pensée (publication du PCF), Critique communiste (revue de la Ligue communiste révolutionnaire), et un ensemble de publications dont la référence au marxisme est plus ou moins explicite ( Le monde diplomatique , Alternatives économiques , etc.). - Quant aux organisations politiques, et en se limitant à la France, le panorama du marxisme est égalementcontrasté : les seuls partis qui se revendiquent du marxisme sont le Parti Communiste Français, le courant. »

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