Databac

Le maréchal de Lattre de TassignyUn Bayard moderne.

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le maréchal de Lattre de TassignyUn Bayard moderne. Ce document contient 477 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 Le maréchal de Lattre de Tassigny Un Bayard moderne Un de ses compagnons d'armes, le maréchal Montgomery, a écrit: «Il est rare qu'un même personnage soit à la fois soldat et homme d'Etat; l'histoire du monde en offre quelques exemples: Napoléon, Frédéric le Grand, Crom­ well, et quelques autres peut -être.

Il sera intéressant de voir où l'Histoire placera Jean de Lattre parmi les soldats­ hommes d'Etat de France, mais sa place ne saurait être que parmi les plus illus­ tres.» Entraîneur d'hommes, mais aussi diplomate et cerveau politique, de Lattre a été l'un des chefs les plus complets de sa génération.

Né le 3 février 1889 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée), il parti­ cipe à la Première Guerre mondiale (5 blessures, 8 citations), puis à la cam­ pagne du Rif (1921-1926).

En mai 1940, il est à la tête de la 14• division d'infanterie.

Ses qualités de commande­ ment apparaissent dans la résistance de son unité à Rethel.

Il a accepté l'armistice mais non la dé­ faite.

Commandant des troupes de Tuni­ sie en 1941, puis chef de la 16• région de Montpellier, il prépare les cadres d'une nouvelle armée.

Quand les Allemands entrent en zone sud (1942), il donne l'ordre à ses troupes de sortir de leurs garnisons et les rejoint.

Arrêté par les autorités de Vichy, il est condamné par un tribunal d'exception à dix ans de prison pour «abandon de poste».

Avec l'aide de sa femme et de son fils, il s'évade de Riom le 3 septembre 1943 et gagne l' Angleter­re.

Le 23 décembre 1943, il est à Alger et prend le commandement de l'armée B qui deviendra la I'• armée.

Le 16 août 1944, de Lattre et ses «Africains» dé- 1889-1952 barquent en Provence, libèrent Toulon et Marseille et poursuivent les Alle­ mands en retraite.

Ses unités, où il a réussi !'«amalgame» des combattants F.F.l., remontent la vallée du Rhône, libèrent l'Alsace, soutenant de durs combats dans l'hiver 1944-1945, notamment pour la sauvegarde de Strasbourg, et réduisent la poche de Colmar.

La l'• armée franchit le Rhin et ouvre la campagne qui la conduit jus­ qu'à Ulm.

Le général signera l'acte de capitulation de Berlin (8 mai 1945).

En décembre 1945, il est nommé chef d'état-major général et inspecteur géné­ ral de l'armée.

En 1949, de Lattre, à qui son allure et son autorité vaudront d'être surnommé «le roi Jean», est dési­ gné comme commandant des forces ter­ restres de l'Europe occidentale.

Pendant ce temps, l'armée s'enlise en Indochine.

Le 7 décembre 1950, de Lattre arrive à Saigon, provoque un sursaut d'espoir par ses victoires de Vinh Yên, de Mao Khe, du Daï, où il perd son fils unique.

Après avoir lancé une opération contre Hoa Binh, il rentre en France le 24 novembre 1951, pour le Haut Conseil de l'Union française.

Miné par un mal incurable, il meurt à Paris le 11 janvier suivant.

Le 15, il est nommé maréchal de France à titre posthume. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles