Databac

Le «Journal des débats))L'empire des BertinFondé en 1789 par Gaultier de Biauzat,le Journal des débats et des décrets seborne tout d'abord à publier les procèsverbaux des séances de l'Assemblée.

Publié le 18/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le «Journal des débats))L'empire des BertinFondé en 1789 par Gaultier de Biauzat,le Journal des débats et des décrets seborne tout d'abord à publier les procèsverbaux des séances de l'Assemblée. Ce document contient 406 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 Le «Journal des débats)) L'empire des Bertin Fondé en 1789 par Gaultier de Biauzat, le Journal des débats et des décrets se borne tout d'abord à publier les procès­ verbaux des séances de l'Assemblée.

Il prend un nouvel essor en 1 799 lorsque François Bertin, dit «Bertin l'Aîné», et Louis Bertin de Vaux, qui dirigeaient jusque-là L'Eclair, le rachètent.

Le Journal des débats fusionne avec Le Courrier universel, tout en conservant son titre, et se transporte dans les locaux de la rue des Prêtres-Saint-Ger­ main-l' Auxerrois où il demeurera pen­ dant près de cent cinquante ans.

De talentueux collaborateurs, Planche, Boissonade, Geoffroy, assurent son suc­ cès.

Mais le journal ne se montre pas suffisamment favorable à Bonaparte; à l'instigation de Fouché, Bertin l'Aîné doit s'exiler à l'île d'Elbe jusqu'en 1804.

A la suite d'une nouvelle incartade, on impose le titre de Journal de l'Empire.

Une confiscation pure et simple achève d'évincer les Bertin.

Ceux-ci reprennent possession de leur journal dès la Restauration.

Le titre de Journal des débats est rétabli.

Il exalte la monarchie retrouvée; Chateaubriand y trouve une tribune et détermine l'atti­ tude du journal à l'égard du régime.

Quand il perd son poste de ministre des Affaires étrangères, les Débats entrent dans l'opposition.

«Je vous renverse­ rai», promet Bertin à Villèle.

«Malheu­ reuse France, malheureux roi», écrit-il encore en 1829.

En juillet 1830, le Journal des débats apporte son soutien à Louis-Philippe.

Il devient l'organe quasi officiel de la 1789-1944 monarchie de Juillet.

Cela lui vaut une baisse d'audience à mesure que le régi­ me devient impopulaire: son tirage tombe de 15000 exemplaires, en 1831, à moins de 10000, en 1845, malgré les signatures prestigieuses de collabora­ teurs comme Hugo, Lamartine, Musset, Sainte-Beuve, Guizot, Casimir Perier, Maxime Du Camp, Berlioz, et de rubri­ ques célèbres comme la «Critique des théâtres» de Jules Janin.

Après la mort de Bertin l'Aîné et de Ber­ tin de Vaux, la direction du journal passe à Armand Bertin.

Mais la chute du régime de Juillet désoriente le Jour­ nal des débats qui n'intervient guère dans la vie politique de la n• Républi­ que.

Sous le second Empire, la vigilance de la censure impose une attitude pru­ dente.

Le journal accorde cependant son soutien au régime, à mesure que celui-ci se libéralise.

Après la guerre de 1870, la rédaction se divise entre répu­ blicains conservateurs et royalistes, jus­ qu'à la fin des espérances de ces der­ niers.

Jusqu'en 1944, date où il disparaî­ tra, le Journal des débats conservera le ton volontiers austère - «débattiste» -qui a fait sa réputation. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles