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Le genre en France du milieu du XVIIIe a nous

Publié le 26/04/2024

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« Le Genre en France du milieu du XVIIIe siècle a nous Histoire des femmes et du genre de la fin du XVIIIe (avant RF) à nos jours.

Histoire des femmes arrive en France et en occident comme objet spécifique dans les années 70 - ayant maintenant entre 40 et 50 ans de présence académique, on peut considérer qu’elle s’est établie, disposant de profs attitrés. A partir des années 80, de nouveaux champs sont apparus : dans l’ordre 80-90, apparaît l'histoire de la sexualité (existait avant, mais pas champ historique), question de l’histoire des homosexuels (n'ait E.U, arrive dans le milieu universitaire par des thèses). Histoire du genre est encore différente ayant un lien fort avec celle des femmes et de l’homosexualité.

Mais, spécifique : idée de l’histoire et de l’homosexualité se heurte a l’essentialisation de son objet (est-il pertinent de dire que les femmes sont un objet persistant dans la durée, pourtant, quelles questions pose-t-elle a cette histoire de femmes? Sous le mot de femme, ne recouvre-t-o pas des choses tres variables au cours de l’histoire). Enfin, apparition de l'histoire de la masculinité, explorer ce qu’une société attribue aux hommes et aux femmes, plus que hommes et femmes, masculinités et féminités.

Quand on eut dans une société éduquer les femmes, il faut étudier ce que l’on a tend de hommes ent tant que hommes, non pas car complémentaire dans un sens naturaliste, mais car société consituisent attendrîtes les unes par rapport aux autres (femme ne doit pas être masculine, et Vice versa) : donc, aller vers le genre (ce qu’une société ou un groupe social attribue comme qualités attendues et devoirs aux personnes relevant d’un sexe biologique).

Donc, concept qui s’emploie en sociologie et philo, devient très large, repose sur construction comme système (marche a toutes les périodes, mais pas du tout le même système, existant sous configurations différents, mais maintien d’un système dual). L’histoire suit les découvertes des sciences sociales (anthropologie, philosophie, sociologie, géographie… espaces vécus différemment). ————————— : Sexualité (pratiques et fantasmes - whatever kinky shit you’re into) ————————— : Orientation sexuelle (car orientations très proches avec sexualités diff) ————————— : Genre attribué par la société ————————— : Genre perçu ————————— : Sexe Biologique Au XIX, tout cela se confond en un ensemble indissociable : un homme doit se sentir comme masculin, être ressenti comme cela, avoir une sexualité hétérosexuelle, reposant sur une supériorité voir un pouvoir vis à vis les femmes. Militants appelleraient cela l'hétéronormativité.

Néanmoins, sans être militant, accepter que ces catégories ont été collées par l’intermédiaire de constructions sociales n’étant pas des phénomènes naturels. 1 Il n’y a pas de théorie unique du genre, en revanche, il y a une hypothèse de depart, scientifique et non pas idéologique, démontrée par l’évolution de l’essence du féminin. A la fin du XIXe siècle les femmes ne peuvent pas faire d’études de latin, car “ce n’est pas pour leur esprit”, mais par pur hasard, ce sont des études qui permettent d’accéder au pouvoir (médecine, droit, classes préparatoires, Normal Sup).

Aujourd’hui, le latin qui n’est plus une voie d’accès au pouvoir, est extrêmement féminisé. ⇒ suspicion quant a ce dont les jeunes filles sont naturellement capables.

On ne sait pas s’il y a du naturel dans le masculin et le féminin, en tout cas, du mal a le trouver quand on fait de l’histoire.

La méthode historique est critique. Cette histoire se retrouve avec des implications civiques et politiques contemporaines, mais c’est toujours le cas (l'histoire du Moyen Âge et le film l'Enlèvement). Bibliographie : Michele Zancarini-Fournel, L’Histoire des Femmes du XIXe et XXe, 2002 = thématique par période, lire en parallèle avec le cours chronologique | Manuel Yannick Ripa, Les Femmes Actrices de l’Histoire = chronologique, + simple, mais féministe Yannick Ripa, L’Histoire Féminine de la France, 2020 (plutôt emprunter) Michelle Perrot, Histoire des Chambres Aïcha Salmon, l’Histoire des Nuits de Noces X, Une Rose Épineuse (histoire de la défloration) — 04/12/23 Le Genre en France du milieu du XVIIIe siècle a nous Quand on étudie le groupe des femmes, on étudie la différence sociale entre les femmes et les hommes : à la fois les normes genrées (= comportements et actions attendues, normes morales [raison de faire est le bien et le mal], les déviations par rapport à la norme. A partir de l’étude de femmes en tant que différentes des hommes, à un moment donné on se retrouve à aborder des questions de genre assez rapidement, s’appliquant à la fois aux hommes et aux femmes. Il s’agit également assez souvent de l'histoire de la famille : d'une part, dans les familles, il y a des rapports de genre (au sens épouse/époux + rapport familles/enfants + famille est fabrique des normes sociales et genrées). C’est une histoire sociale : il n’y a pas de femmes abstraites de la société et des groupes sociaux, puisqu’il n’y a jamais eu une seule norme genrée, seulement une dominante. 2 C’est aussi une histoire du droit, puisque la norme peut être codée par un certain nombre d’institutions, d’où la norme légale, qui n’est pas nécessairement la norme morale, les deux étant liées mais non pas équivalentes. L’église et l’école sont des lieux de fabrication de la morale, d’où l’intérêt d’étudier l’histoire de l’éducation. La science médicale (biologie et medicine) croise également l’histoire du genre. C’est aussi l’histoire du travail des femmes, femmes comme productrices, dont le croisement avec l’histoire industrielle et de la transformation de l’économie française (paysannerie, ouvrières, classe moyenne…). ⇒ L’histoire du genre et des femmes est extraordinairement ouverte.

Comme il peut y avoir des normes différents, il y a des normes genrées différentes, en fonction des courants idéologiques (monarchiste, républicain, laïque, catholique), croisant l’histoire idéologique, politique et économique de la France. Il faut se méfier de 2 écueils : ● Naturalisation des différences sociales (LA femme n’existe pas en sciences sociales) ⇒Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de différences entre les sexes, néanmoins, nous nous intéresserons a la dimension sociale ● Téléologie inverse (tout ce qui devait arriver devait arriver) par la construction d’une vision féministe binaire du patriarchat (tout etait nul avant les années 70), et la vision inverse non plus (c’était mieux avant les années 70). Il ne faut pas penser que le changement a lieu lors du bouleversement, puisque bcp de choses bougent avant, et d’autre part, s’il est vrai que les choses se sont accélérées à un moment donné, c’est parce que ces changements la ont été préparés de façon souterraine, donnant l’impression d’une chronologie qui paraît parfois lente, incomparable à la chronologie politique. I.

Les femmes et le genre jusqu’à la RF A) Diversité de situations et des statuts. Il se trouve que la RF est la confirmation d’un tournant qui a été fait avant.

Parler des femmes dans l’ancien régime c’est se souvenir d’abord que c’est une société d’ordres (noblesse, clergé, tiers état). Mais + généralement, c’est une société qui ne connaît pas l'égalité devant la loi, ou des groupes relèvent de traitement juridique différent en fonction de lois privées (donnant lieu aux privilèges).

Ainsi, il y aura tant de situations de femmes que deg routes sociaux et juridiques, et il n’y en a pas seulement 3. 3 1) Statuts sociaux et place des femmes. Société hiérarchisée.

À l’intérieur de la noblesse, différence entre le groupe privilégié de l’aristocratie au sein de la noblesse, c’est la noblesse titrée (descendants des princes territoriaux, alors que les nobles sont les descendants de l’ordre des chevaliers). Ainsi, la question de la norme renvoie au groupe qui prétend fixer la norme, Or, le groupe qui prétend la fixer c’est bien l’aristocratie, au sein de laquelle le système est centré autour de la cour royale. Cette prétention provient d’une centaine de familles, sauf que celle-ci a perdu le pouvoir politique au profit du roi.

Elle participe de ce système politique (ministres sont des A), mais le roi a capturé la capacité de décision.

Parallèlement, elle est en train de perdre le pouvoir économique au profit de la bourgeoisie. Au niveau juridique, le système juridique peut être appelé à juste titre un « patriarcat ».

Il faut préciser : le droit privé est regroupé par région, ce sont les coutumes Ex : dans la région parisienne, égalité héritage filles/garçons.

Coutume inverse dans le sud. Néanmoins, il y’a qq règles communes - le patriarcat.

Au sens strict, l’autorité du père de famille sur ses enfants, y compris adultes ( le plus vieux homme de la famille dirige la famille, étant souvent un parent). Cette autorité a des effets en droit : l’enfant ne peut pas se marier sans l’autorité de ses parents jusqu’à un âge assez tardif.

Ou encore, le père peut demander au roi l’incarcération de ses enfants considérés comme indignes, ce sont des lettres du cachet (père du Marquis de Sade le fait, il est enfermé à la Bastille, ses écrits érotiques étant une remise en cause de l’ordre moral). Ainsi, la famille domine tout dans ce système, étant en elle me dominée par.... »

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