Le général BourbakiUne ascension rapide.
Publié le 17/05/2020
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1 / 2 Le général Bourbaki
Une ascension rapide
Né le 22 avril 1816 à Pau, Charles
Bourbaki est le fils d'un officier des
armées impériales mis en demi-solde par
la seconde Restauration.
Il entre en 1830 au collège militaire de La Flèche,
puis est reçu à Saint-Cyr.
Nommé sous
lieutenant,
il prend part à la conquête de
1 'Algérie où ses brillants états .de service lui valent de monter rapidement en gra
de.
Il s'illustre lors de la prise de Sétif et
participe à la prise de la smala d'Abd el Kader sous les ordres du duc d'Aumale.
En 1845, Louis-Philippe en fait son aide
de camp mais Bugeaud, gouverneur
d'Algérie,
le réclame pour lui confier le Bureau arabe de Blida.
En 1851, Bour
baki est nommé colonel des zouaves.
Deux ans plus tard,
il embarque pour la
Crimée à la tête de son régiment.
Sa
conduite lors de la bataille de l'Alma lui vaut les galons de général.
En 1857, il participe à la campagne de Kabylie qui
établit définitivement l'autorité française
sur la région.
En 1859,
il est de la cam
pagne d'Italie, mais n'a pas d'engage
ment sérieux avec l'ennemi.
En 1865, Napoléon III fait de Bourbaki
son aide de camp.
Lorsque
le conflit
franco-allemand éclate, l'empereur lui confie le commandement de la Garde
impériale.
Cette unité est dirigée sur
Metz où
elle est mise à la disposition de
Bazaine, hélas! indécis et dépassé par
ses responsabilités.
Le bouillant Bourba ki subit les conséquences des atermoie
ments de son chef qui laisse les Alle
mands enfermer son armée dans Metz à la suite des combats de Borny, Rezon ville, Gravelotte et Saint-Privat.
1816-1897
Aux nouvelles du désastre de Sedan et
du renversement de l'Empire, Bazaine
songe
à capituler.
Il craint une action
désespérée de la part de Bourbaki et
l'éloigne sous prétexte d'une mission
auprès de 1 'impératrice Eugénie, réfugiée
à Londres.
A son retour, Bourbaki ne
peut regagner son poste dans Metz
assiégé et se met
à la disposition du gou
vernement de Défense nationale qui lui
confie le commandement de l'armée de
l'Est.
Le 9 janvier 1871, Bourbaki oblige les
Allemands à se replier après le combat de Villersexel.
Le général veut pour
suivre son avantage et obliger l'ennemi à lever le siège de Belfort.
Mais les soldats
français sont épuisés et le ravitaillement
fait défaut.
Au bout de trois jours de
bataille (15 au
17 janvier 1871), Bour
baki est défait à Héricourt.
Le 26, il dé
cide de battre en retraite et tente de se
suicider.
Clinchant lui succède et con
duit l'armée en Suisse où
elle est désar
mée.
Après la guerre, Bourbaki obtient
le commandement du 14• corps et le gou
vernement militaire de Lyon.
ll tente en
vain de se faire élire au Parlement et
s'éteint
à Bayonne en 1897.
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