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Le duc Victor de PersignyPlus bonapartiste que l'empereur.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le duc Victor de Persigny Plus bonapartiste que l'empereur 1808-1872 ((Quel gouvernement que le mien: l'impératrice est légitimiste, le prince Jé­ rôme républicain, Morny orléaniste, je suis moi-même socialiste.

Il n'y a qu'un bonapartiste, c'est Persigny, et il est fou», note avec humour Napoléon III.

Nul n'est plus dévoué à la cause du second Empire que Jean Gilbert Fialin, duc de Persigny, dont le tempérament est si fougueux qu'il passe parfois pour un hurluberlu.

Persigny s'est attaché de bonne heure à Louis-Napoléon.

Mais son zèle et son franc-parler, ~es au prince pendant la conquête du pouvoir, deviennent embarrassants après l'ins­ tauration du régime impérial et Napo­ léon III écartera du pouvoir son vieux compagnon tout en le comblant d'hon­ neurs.

Né dans une famille ruinée par des spé­ culations malheureuses, Persigny s'en­ gage dans l'armée à 17 ans.

Abandon­ nant les convictions royalistes qu'il avait tout d'abord manifestées, il prend acti­ vement part à la révolution de Juillet et ses supérieurs le mettent en congé pour insubordination.

Il se lance alors dans le journalisme, collabore au Temps et s'intéresse aux idées saint-simoniennes.

La lecture du Mémorial de Sainte­ Hélène le convertit au bonapartisme dont il se fait le propagandiste en fon­ dant la revue L'Occident français (1834) qui, faute d'argent, cesse de paraître après le premier numéro.

Introduit à Arenenberg auprès de Louis­ Napoléon Bonaparte, Persigny se donne tout entier à la cause du prétendant.

Il est l'un des principaux instigateurs du coup de force de Strasbourg (1836), dont l'échec le contraint à se réfugier en Angleterre.

Quatre ans plus tard, il par­ ticipe à la tentative de Boulogne.

Arrêté, il est condamné à vingt ans de captivité.

Libéré par la révolution de 1848, il organise le parti bonapartiste.

Louis­ Napoléon, devenu président de la Répu­ blique, en fait son aide de camp.

Persi­ gny est élu député; il est l'un des arti­ sans les plus déterminés du coup d'Etat du 2-Décembre, puis du rétablissement de l'Empire.

Nommé ministre de l'Intérieur en jan­ vier 1852, Persigny se montre homme d'Etat maladroit.

Ses brusqueries cris­ tallisent les mécontentements.

L'empe­ reur préfère l'éloigner en le faisant ambassadeur à Londres en 1855.

Il est rappelé à l'Intérieur en 1860.

Son secta­ risme provoque une montée de l'opposi­ tion aux élections de 1863 et Napoléon III l'écarte définitivement du pouvoir tout en lui conférant le titre de duc.

((C'est un embaumement», ironise Méri­ mée.

En matière économique, Persigny s'est montré partisan des idées saint­ simoniennes, se heurtant à maintes reprises au ministre des Finances Fould qu'il jugeait trop timoré.

Il a favorisé la création du Crédit mobilier et imposé la nomination de Haussmann à la préfec­ ture de la Seine et celle de Vaïsse à la préfecture du Rhône. 2 / 2. »

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