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Le drame des Pieds-NoirsLe temps des déracinés.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le drame des Pieds-Noirs Le temps des déracinés L'exode des Pieds-Noirs est un des épi­ sodes les plus controversés de l'histoire franco-algérienne.

«Nous avons été (traités) tour à tour de pionniers coura­ geux ...

de fascistes, d'assassins, de colo­ nialistes ...

», écrit F.

Dessaigne, une rapatriée.

Alors que pour Ch.

Ageron, «les Européens d'Algérie furent toujours unanimes dans leur hostilité à toute forme de politique libérale envers les musulmans».

Du début de la guerre d'Algérie (1er novembre 1954) à fin 1961, on a déjà enregistré des départs d'Européens, mais en nombre négligeable (180000 environ).

Ils s'expliquent par les atta­ ques nocturnes du FLN, les fermes incendiées, les routes coupées, les ponts dynamités...

Mais c'est à partir du 13 mai 1958 que la ~ituation commence réellement à se dégrader pour les Pieds­ Noirs, en raison du malentendu avec la métropole.

Les événements se précipi­ tent: proclamation du droit à l'autodé­ termination (16 septembre 1959) par le général de Gaulle; semaine des barrica­ des (janvier 1960), organisée par le FNF d'Ortiz et de Susini; pourparlers avortés de Melun (juillet 1960).

Le réfé­ rendum du 8 janvier 1961 sonne le glas de l'Algérie française: 69% de «oui», essentiellement musulmans, en Algérie; 75%, en métropole.

Les Pieds-Noirs, se jugeant trahis, soutiennent dans leur grande majorité les généraux factieux du 21 avril (Salan, Challe, Zeller et Jou­ haud), puis l'OAS (Organisation armée secrète).

Les attentats commis par cette dernière (automne et hiver 1961-1962) ne font qu'accélérer les négociations 1954-1962 entre la France et le G PRA (11-19 fé­ vrier 1962) et la signature des accords d'Evian (18 mars 1962).

C'es~ alors que commence le véritable exode, celui qui videra en quelques mois le pays de sa population européeQne.

En janvier 1962, les émigrants ne sont que 1329; on en comptera 82360 en mai et 3 28 434 en juin: entre le 19 mars, jour du cessez-le-feu, et le 1er juillet, date de 1 'indépendance, une terreur panique s'empare des Pieds-Noirs.

Elle est ali­ mentée par des faits objectifs (enlève­ ments, attentats malgré le cessez-le-feu), mais, surtout, par des rumeurs effrayan­ tes et incontrôlables.

La population européenne, qui s'élevait à 1 035 000 personnes en 1960, passe à moins de 350000 à fin 1962.

C'est seulement le 26 décembre 1961 que la loi Boulin définit le statut des rapatriés.

A cette époque, on prévoit le retour de 300000 à 400000 personnes, étalé sur quatre ans! Au problème hu­ main s'ajoute un problème économi­ que: le 1er octobre 1963, les biens des Pieds-Noirs sont nationalisés.

Centres d'accueil (dans le sud de la France) et services administratifs sont rapidement débordés.

En Aquitaine et dans le Midi, terres d'élection des agri­ culteurs rapatriés, on voit d'un mauvais œil les nouveaux venus.

Eux-mêmes, habitués à une main-d'œuvre bon mar­ ché, se plaignent de sa cherté.

Illustration: L'armée doit veiller en permanence ...

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