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Le doute est-il une force ou une faiblesse de l'esprit ?

Publié le 15/05/2020

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« Demande d'échange de corrigé de michel albert ( [email protected] ). Sujet déposé : Le doute est-il une force ou une faiblesse de l'esprit Le doute, du latin dubitare (qui signifie littéralement balancer) évoque l'hésitation qu'un être peut ressentir à l'égardd'une idée, ou d'un fondement qui n'a pas été ou ne peut pas être démontré.On distingue cependant différentes formes de doutes, dont le doute sceptique (le « pyrrhonisme », tiré du fondateurde l'école sceptique Pyrrhon, et qui affirme que l'esprit humain est incapable d'atteindre aucune connaissancecertaine) et le doute cartésien (énoncé dans les méditations métaphysiques du philosophe Descartes ; selon cedernier il faut remettre en questions tous les fondements même les plus élémentaires et les démontrer pour prouverqu'ils sont bien vrais).Le doute est propre à l'Homme : à l'inverse des dieux, il est faillible : sa connaissance est limitée et il ne peut pasrépondre à toutes les questions qu'il se pose, par exemple à propos de l'existence réelle ou non d'une vie après lamort, qu'il ne peut démontrer.Ainsi, lorsque nous doutons, notre esprit se trouve dans un état d'incertitude, incapable d'affirmer ou même de nier ;il pèse le pour, le contre, et oscille entre les deux extrêmes sans pouvoir se résoudre à trancher.Il est alors primordial de savoir si le doute est une faiblesse de l'Homme indécis qui ne sait pas prendre de décisionspar lui-même ou bien à l'inverse une force immense de l'Homme qui sait se remettre en question et ne cède pas à lanaïveté. Curieusement dans la vie courante, le doute peut être aisément interprété comme un signe de faiblesse.

Celui quiest en proie au doute, est souvent vu comme quelqu'un de peu sûr de lui.

Il n'est pas rare en effet de voirl'incertitude affiliée à la faiblesse, l'instabilité.

Dans certains cas, on accordera même moins de crédit aux proposd'un individu se remettant souvent en question, car la prise de décision chez cet individu n'est pas spontanée ; iln'est pas sûr de ce qu'il dit au moment où il le dit.

Cela est compréhensible dans la mesure où celui qui doute n'estpas capable de prendre une décision, de s'affirmer.

Or dans la société telle qu'elle est, il faut à tout prix desréponses fiables, irréfutables sans avoir le droit de tergiverser éternellement.

En général, le doute ne permet pasl'évolution, comme aucune décision n'est prise, la société se contente de « stagner » éternellement sans jamaisagir.

En effet, l'Homme qui doute est incapable d'atteindre son but ; au lieu de donner une réponse claire à unequestion, il se contente d'hésiter, ce qui rend la prise de décision très longue voire inexistante.

De plus on accorderagénéralement très peu de crédit à sa réponse du fait que le doute s'est emparé de l'Homme : comme ce dernierdoute plus ou moins souvent, on ne peut être sûr s'il dit la vérité ou si cela est une supposition, une hypothèse qu'iln'a pas su démontrer car il n'était pas sûr de lui.

Le doute est donc contre-productif : au lieu d'avoir une réponse,on se retrouve désorienté, incapable de trancher entre deux ou plusieurs réponses. Le doute est alors perçu comme une faiblesse de l'esprit humain, car il rend l'Homme indécis, incertain de sespensées, l'empêche d'évoluer.

En effet, il y a des situations où l'Homme n'a pas le temps de douter, il doit prendredes décisions rapidement et intelligemment sans jamais laisser son esprit se faire pervertir par le doute.

Prenons parexemple le cas des militaires en général: si le doute s'empare d'eux en mission, alors ils ne pourront pas réagir,incapables de se décider et d'échafauder une stratégie pour contrecarrer les attaques ennemies.

Alors ils se ferontprobablement tuer sans avoir essayé de se battre.

Dans de tels cas de figures le doute est néfaste, c'est unemaladie de l'esprit, car il paralyse les actions de l'Homme et l'empêche d'avancer.

Généralement, on dit qu'il vautmieux tenter n'importe quoi plutôt que de ne rien tenter du tout, car la passivité et l'inaction sont deux grandsdéfauts qui peuvent engendrer des effets désastreux.Si tous les hommes de la planète en venaient à douter constamment , la situation sur Terre deviendraitapocalyptique.

On peut alors se demander quel régime politique serait adopté si personne ne peut prendre dedécision, pas même celle de choisir un bon chef d'état? L'anarchie serait alors omniprésente et l'Homme en viendraitmême à douter sur le bien et le mal, savoir si tuer son prochain est vraiment un acte vil et méprisable ou aucontraire quelque chose de banal et d'anodin.

Car après tout si l'Homme est devenu ce qu'il est aujourd'hui, c'estparce qu'il a su se décider, s'adapter et développer de nouvelles technologies et inventer de nouveaux objets pourfaire face aux problèmes qui se posaient à lui, chose impossible s'il était dans un état de doute permanent.

C'estpourquoi le doute est vu comme étant le signe d'une immense faiblesse par le commun des hommes, car il ne mènepas au progrès : c'est une perte de temps qui au final n'apporte rien d'utile ; il sème l'indécision et l'incertitude chezl'Homme deux grands maux auquel il essaie de lutter.

Cette philosophie est propre à la philosophie de Pyrrhon(360–275 avant J.-C.), appelé pyrrhonisme ou encore scepticisme.

Dans cette philosophie, le philosophesceptique entend bien rester dans l'ignorance en n'admettant rien qui ne soit douteux.

Il ne formule pasd'hypothèses, mais laisse toujours ouverte la possibilité d'une réfutation.

Pyrrhon, le père de cette philosophie,répétait souvent le vers d'Homère maintenant célèbre : « Les hommes sont semblables aux feuilles des arbres ».Selon lui, ils ne sont pas capables d'affirmer quoi que ce soit, ils se laissent porter par le vent (leur imagination) pouressayer de trouver la vérité, mais au final sans jamais la trouver, ou alors en n'étant jamais capable de ladémontrer.. »

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