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LE DESIR

Publié le 16/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : LE DESIR Ce document contient 1850 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

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Le désir est la tension émotionnelle consciente vers un objet (chose, activité, personne…) dont la possession, l'usageest représenté comme source de satisfaction.

Vs le besoin, état organique, il est un état psychique, il suppose donc uneforme de conscience.

Il peut certes être solidaire d'un besoin organique (le désir de manger , solidaire de la faim organique,par ex), mais pas forcément (le désir d'une belle voiture).

En outre, si le besoin requiert absolument d'être satisfait (il est,sinon vital, du moins extrêmement impérieux), ce n'est pas a priori le cas du désir (la vie n'est pas en jeu dans sonassouvissement), et si le besoin est naturel (inné, lié à notre condition organique, animale), le désir, même lorsqu'il estsolidaire du besoin, n'est jamais purement naturel : on peut même estimer qu'il est en grande partie modelé par la culture,l'éducation.

Enfin, le désir se distingue de la volonté, en ce qu'il est une émotion, irrationnelle, sur laquelle la raison a a prioripeu de prise (on ne décide pas rationnellement de désirer ou de cesser de désirer).

La volonté elle passe traditionnellementpour une faculté docile à la raison, qui pourrait de ce fait s'opposer au désir.

Notons que ces distinctions (désir/besoin, désir/volonté) peuvent être problématisées.

On peut d'ailleurs considérer que lemythe d'Aristophane problématise en partie la distinction désir/besoin : si en dépit de leur solidarité, le désir (amoureux) sedistingue bien du besoin (sexuel), il apparaît comme un trait essentiel de la psychologie humaine, et son assouvissementapparaît comme tout aussi impérieux que la satisfaction du besoin.

Le malheur est que, alors que le besoin peut êtreaisément satisfait, le désir ne peut jamais l'être totalement.

En effet, si le désir appartient à l'essence de l'homme, il est aussila marque de l'incomplétude et de la finitude humaine.

Le mythe fait du désir une tentative de retour à une unité primitiveperdue.

Ainsi, désirer ce serait toujours aller à la recherche d'une plénitude perdue, par le moyen d'une fusion avec l'objet :le désir manifeste une déchirure.

Cette recherche comporte une dimension tragique puisque que la perte est irrémédiable :jamais la "fusion" ne sera complète et ne pourra effacer la mutilation primordiale.

Le désir ne peut donc jamais atteindrecomplète satisfaction, même alors que son intensité semble nous la promettre - le désir est insatiable, car lié à la conscienceet l'imagination, il transcende le simple besoin, qui lui peut être aisément satisfait - d'où le caractère précaire, oscillatoire, dubonheur humain, lié à la renaissance périodique du désir, qui en lui-même constitue une forme de douleur (cf la formulepessimiste de Schopenhauer : l'existence humaine est « une perpétuelle oscillation entre la souffrance [du désir] etl'ennui »).

Cette dimension négative de l'eros ressort aussi de l'étymologie du terme en français : désir vient du verbe latindesiderare, lui-même formé à partir de sidus, sideris, qui désigne l'astre − étoile ou planète, ou la constellation(d'étoiles).

Au sens littéral, de-siderare signifie "cesser de contempler (l'étoile, l'astre)".

La langue latine considère donc quele désir renvoie d'abord au constat d'un manque, d'une absence ou d'une perte.

Les auteurs latins emploient ainsicommunément desiderare dans le sens de regretter, déplorer la perte − de quelque chose qui nous appartenait.

L'idéeprimitive est donc négative : celui qui désire est en quelque sorte "en manque" ; quelque chose ou quelqu'un lui fait défaut,. »

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