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Le Décaméron -- Première journée (extrait)Les symptômes de la pesteBoccaceOn était déjà parvenu en l'année 1348 de la féconde incarnation du fils de Dieu, quandla cité de Florence, noble entre les plus fameuses de l'Italie, fut en proie à l'épidémiemortelle.

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le Décaméron -- Première journée (extrait)Les symptômes de la pesteBoccaceOn était déjà parvenu en l'année 1348 de la féconde incarnation du fils de Dieu, quandla cité de Florence, noble entre les plus fameuses de l'Italie, fut en proie à l'épidémiemortelle. Ce document contient 383 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Le Décaméron — Première journée (extrait) Boccace Les symptômes de la peste On était déjà parvenu en l'année 1348 de la féconde incarnation du fils de Dieu, quand la cité de Florence, noble entre les plus fameuses de l'Italie, fut en proie à l'épidémie mortelle.

Que la peste fût l' œuvre des influences astrales ou le résultat de nos iniquités, et que Dieu, dans sa juste colère, l'eût précipitée sur les hommes en punition de nos crimes, toujours est-il qu'elle s'était déclarée, quelques années avant, dans les pays d'Orient, où elle avait entraîné la perte d'une quantité innombrable de vies humaines (…) Mais ce ne fut point comme en Orient, où le saignement de nez était le signe évident d'une mort inéluctable.

Chez nous, au début de l'épidémie, et qu'il s'agît des hommes ou des femmes, certaines enflures se produisaient l'aine ou sous l'aisselle : les unes devenaient grosses comme des pommes ordinaires, d'autres comme un œuf, d'autres un peu plus ou un peu moins.

On les appelait vulgairement bubons.

Puis, du double domaine où ils étaient d'abord apparus, les bubons ne tardèrent pas, pour semer la mort, à grossir indifféremment sur n'importe qu'elle partie du corps.

Après quoi le symptôme du mal se transforma en taches noires ou livides qui, sur beaucoup, se montraient aux bras, aux cuisses et en tout autre point, tantôt grandes et espacées, tantôt serrées et menues.

Comme le bubon avait d'abord été, et était encore, l'indice d'une mort assurée, il n'en allait pas autrement de ces taches pour ceux qui en étaient porteurs.

Quant au traitement de la maladie, il n'était point d'ordonnance médicale ou de remède efficace qui pût amener la guérison ou procurer quelque allégement.

La nature de l'affection s'y opposait-elle ? Fallait-il incriminer les médecins ? Et sans parler de tous les praticiens à diplômes, on avait vu grandir dans d'incroyables proportions le nombre de tous ceux, hommes ou femmes, qui exerçaient sans aucune connaissance préalable.

Leur ignorance, dis-je, était-elle incapable de déceler l'origine du mal et, par conséquent, de trouver le remède approprié.

Toujours est-il que les guérisons étaient rares, et que, dans les trois jours qui suivaient l'apparition des symptômes déjà signalés, et plus ou moins vite selon le cas, mais généralement sans fièvre et sans autre trouble apparent, presque tous les gens atteints décédaient.. »

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