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Le débarquement en Normandie

Publié le 29/08/2020

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« Le débarquement en Normandie Le 6 juin 1944, une armada de 6000 navires transporte les unités alliées en direction de la France.

L'opération Overlord a organisé la plus grande invasion de l'histoire de la guerre.

Ce débarquement est le prélude de la libération de l'Europe. Les premières troupes, constituées par la 4e division d'infanterie américaine, débarquent à 6h31 du matin sur la plage nommée Utah Beach, au pied de la presqu'île du Cotentin.

Auparavant des troupes aéroportées se sont emparées de ponts et de carrefours de l'intérieur du pays.

D'autres Américains débarquent, plus à l'est, sur la plage d'Omaha, les Britanniques et les Canadiens portent leur assaut sur le flanc oust du dispositif, sur les plages de Sword, Gold et Juno. La 1re division d'infanterie se trouve déjà en difficulté avant même d'avoir pu atteindre Ohama.

Le fort vent du sud-ouest, qui a conduit Eisenhower à retarder l'opération, fait couler dix navires de débarquement à 19km de la côte.

Et lorsque les hommes parviennent sur la terre ferme, ils se trouvent sous le feu des troupes allemandes qui ont échappé aux bombardements précédant l'opération. Des milliers de soldats meurent sur la plage. Sur les autres plages, la situation est moins dramatique et le débarquement des hommes et du matériel s'organise rapidement.

À Utah, deux heures après le débarquement, la 4e division prend position dans l'arrière-pays et se dirige vers Sainte-Mère-Église pour rejoindre la 82e division aéroportée.

Sur Gold, la 50e division du Northumberland se fraye un chemin entre les navires et les tanks détruits et gagne la route Bayeux-Caen. La situation est semblable à Juno où les Canadiens, retardés, arrivent à marée montante, et se heurtent aux mines et défenses anti-chars installées sur la plage.

Le soir, les soldats de la 2e division blindée ont consolidé leur tête de pont. À partir de Sword, la 3e division britannique et les commandos de la Marine anglaise accompagnés des brigades spéciales d'intervention, et des commandos français du commandant Kieffer occupent un certain nombre de points stratégiques au nord de Caen. La réaction allemande, mal coordonnée, se fait attendre.

Grâce à d'habiles opérations d'intoxication pratiquées par les Alliés, Hitler est persuadé que le débarquement se fera dans le Pas-de-Calais.

Lorsqu'on apprend l'opération de Normandie, Berlin croit à une manoeuvre de diversion.

En outre, les chefs militaires ne se trouvent pas à leurs postes et les premiers combats sont engagés par les unités qui gardent les côtes.

C'est seulement le 6 juin dans l'après-midi que l'unique division blindée allemande stationnée en Normandie passe à l'attaque contre les Britanniques.

Les tanks se déploient autour de Caen, mais les Alliés sont déjà fortement installés sur le continent. Le Jour J représente une performance extraordinaire tant au point de vue du nombre d'hommes engagés - 185000 - qu'en raison de la logistique mise en oeuvre - 1 tonne de munitions, de vivres et de carburant par homme et par jour - sans compter les véhicules de toutes sortes.

Il s'agit là d'une des opérations militaires les plus importantes et les plus risquées de la guerre.. »

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