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Le coup du 13 décembre 1940Exit Laval.

Publié le 17/05/2020

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Le 12 juillet 1940, l'Acte constitutionnel N° 4 désigne Laval comme successeur de Pétain.

Le 13 décembre de la même année, Laval est arrêté.

Que s'est-il passé? Le 14 juin, Pierre Laval se rallie au maréchal Pétain avant d'être son ministre d'Etat (23 juin), puis son vice­ président du Conseil (12 juillet).

Laval est ambitieux, mais il entend surtout mettre en pratique · un programme mûri depuis plusieurs années: il pense que l'Allemagne a besoin de la France et il se lance dans une politique de marchan­ dages où sa liberté de manœuvre devient de plus en plus étroite.

Parallèlement, il élimine les vestiges de la démocratie en vue d'un «ordre nouveau»: loi d'épura­ tion, chantiers de jeunesse, Cour suprê­ me de Riom, interdiction de la franc­ maçonnerie.

Le point culminant de cette politique se situe entre août et octobre: fondation de la L.V.F., internement administratif, statut des Juifs, cession de l'or belge de la Banque de France, entre­ vue avec Hitler.

Aux yeux des «ultras», Laval ne va pas assez loin, mais la collaboration qui s'accentue après Montoire (24 octobre) dresse contre lui les éléments modérés.

De plus, elle consacre le divorce latent qui sépare Laval de Pétain, soucieux d'une ouverture discrète vers les Angle­ Saxons.

Le 27, Baudouin, ministre des Affaires étrangères, parle de démission; Charles Roux, son ·secrétaire général, adopte la même attitude.

Pourtant, trois jours plus tard, un discours de Pétain crée une ambiguïté momentanée, favo­ rable à Laval.

Le 31, ce dernier ren-contre Otto Abetz, ambassadeur du Reich à Paris.

Le 9 novembre, il s'entre­ tient avec Gôring .

Malgré ses compromissions avec l'occu­ pant, Laval n'obtient guére de compen­ sations: quelques dizaines de milliers de prisonniers sont rapatriés, mais quelque 190 000 Alsaciens- Lorrains sont expul­ sés.

De plus, les conférences conjointes franco-allemandes des 29 novembre et 10 décembre laissent prévoir un renver­ sement d'alliance.

Le général Huntziger est très réticent: «La politique qui con­ siste à accorder des avantages sans recevoir aucune contrepartie ...

ne peut être poursuivie.» Pétain trouve suspect l'empressement de Laval envers les Alle ­ mands; en outre, il soupçonne que le vice-président du Conseil vise la premiè­ re place.

Le 1 1 décembre, Pétain est persuadé que Laval prépare d'importantes con­ cessions envers les Allemands; il prend alors une décision définitive; le 13, il renvoie brutalement son ministre.

Le «collaborateur N° 1 » est arrêté et placé en résidence surveillée en son château de Châteldon.

Malgré les pressions d'Abetz, Pétain refuse tout d'abord de le reprendre.

Mais il doit le libérer quelques jours plus tard.

Le 18 avril 1942, l'Allemagne exi­ gera sa réintégration ...

et l'obtiendra. 2 / 2. »

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