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LE COSTUME SOUS L'INFLUENCE ESPAGNOLE(xvie et début du xviie siècle).

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 LE COSTUME SOUS L'INFLUENCE ESPAGNOLE (xvr et début du XVII' siècle) Lorsque la Réforme succède à la Renaissance, les changements du costume reflètent la transformation des esprits.

Aux lignes élargies, au faste, associés à l'humanisme triomphant se substitue une austérité au moins affectée.

Le costume à la mode est noir.

pour les deux sexes, souvent discrètement tracé d'or.

C'est l'Espagne qui impose cette mode, empruntée.

semble-t-il.

à la Flandre par l'intermédiaire de Charles Quint.

Les décolletés larges disparaissent.

Pourpoints et cor­ sages sont montants jusqu'au cou.

Le petit dépassant ruché de la cheQ1ise deviendra une collerette indépendante, la fraise empesée, qui sera portée partout avec des formes variées.

Elle se garnira de la dentelle ajourée qui vient d'être inventée en Italie.

Le haut-de-chausses connaît les formes les plus diverses entre 1540 et 1630, tantôt court et rembourré, tantôt long et souple ; il a perdu la braguette apparente.

Pour les femmes, l'effet du corps à baleines affinant et allongeant la taille se complète d'un rembourrage de la jupe dit alors vertugadin (de l'espagnol verdugado, baguette verte de jonc).

La silhouette a l'as­ pect d'un diabolo, parfaitement artificiel.

Le visage et les mains seuls révèlent la présence de la femme enfermée dans son armure rigide.

Le vertugadin en cloche, soutenu par des cercles d'osier ou de baleines de taille croissante, ne sera guère porté hors d'Espagne.

En France, aux Pays-Bas, en Angleterre, on place un bourrelet sur les hanches, plus ou moins volumineux : les plis de la jupe montée à fronces y retombent jusqu'au sol.

Les bonnets de lingerie remplacent peu à peu, dans les classes populaires, les chaperons de tissu épais.

Les femmes élégantes, à la fin du siècle, ne sont plus coiffées qu'en cheveux.

A la fraise succède la grande collerette en éventail, dite Médicis, parce que la reine Marie de Médicis la porte souvent sur ses portraits.

Tandis que les petites cours d'Allemagne et d'Italie surenchérissent sur les détails de la mode espagnole, les Français l'abandonnent petit à petit sous les règnes d'Henri IV et de Louis XIII.

Les hommes commencent à porter de longues perruques bouclées; ils gardent leur épée et des bottes dans les salons.

Les femmes ont adopté un vête­ ment composé d'un manteau de robe ouvert sur le corps à baleines et sur la jupe de dessous assortie aux couleurs du manteau; les grands cols de lingerie bordés de dentelle de Flandre ou d'Italie garnissent aussi bien les pourpoints masculins que les robes.

C'est un costume d'une sobriété élégante, dont le caractère baroque est plus discret que dans le reste de l'Europe. 2 / 2. »

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