Databac

Le commentaire rédigé Emmanuel Roblès Montserra - scène d'exposition

Publié le 27/06/2023

Extrait du document

« Le commentaire rédigé Emmanuel Roblès écrit Montserrat en 1948, soit trois ans après la 2 nd Guerre Mondiale.

La guerre, la violence, l’occupation d’un pays par une puissance étrangère est un thème général.

C’est pourquoi l’auteur choisit la guerre d ‘Indépendance vénézuélienne en 1812 comme contexte pour sa pièce.

Le texte qui nous est présenté ici constitue la scène d’exposition.

Cette dernière nous expose les débuts de l’intrigue et les personnages. Comment l’auteur montre-t-il que la violence devient le thème central de son œuvre tout en débutant sa pièce par un début « in media res » ? Nous verrons le cadre spatio-temporel et son traitement dans cette pièce contemporaine.

Ensuite nous étudierons comment la violence va devenir primordiale. Dans un premier temps, cette scène d’exposition nous informe du cadre spatio-temporel.

Grâce à la didascalie initiale « les officiers espagnols discutent […] Culotte grise, bottes.

» nous apprenons que le début de la pièce est « in media res ».

L’action a déjà commencé lorsque la pièce débute.

Ainsi, l’auteur nous plonge dans l’incompréhension.

Celle-ci est maintenue par la première réplique « Il s’est encore échappé » (l.1).

Le mystère s’épaissit avec l’hypothèse d’une « trahison » (l.

2).

Les 3 soldats présents sur scène pensent « qu’il a été prévenu » (l.

3 et 5).

Par le choix du pronom personnel « il », l’auteur persiste à maintenir notre ignorance. Par la suite, l’auteur éclaircit le mystère par petites touches.

En effet, les soldats vont évoquer des personnages comme « Izquierdo », « Bolivar » (l.

8 et 9).

Mais, Emmanuel Roblès maintient l’anonymat du « traître ».

Cette exposition pose les bases d’une enquête : un traître et Izquierdo, un officier espagnol en charge de le démasquer afin de stopper la révolution vénézuélienne. En effet, Izquierdo, officier espagnol, est selon les trois soldats le responsable de la situation : « Izquierdo, en vérité, a été trop confiant » (l.

6) ; « C’était d’une imprudence folle » (l.

7) ; « Enfin il y a de sa faute ! » (l.

9).

Cette part de responsabilité explique en partie pourquoi Izquierdo est « fou de colère » (l.

8).

Ceci est renforcé par la gradation aux lignes 37 et 38 « il explose, il tonne, il veut crever le ciel, exterminer des populations entières ».

L’indentification du traître constitue donc le leitmotiv d’Izquierdo, et donc l’intrigue principale de la pièce.

Izquierdo est aussi rancunier.

La dernière réplique du texte nous apprend « qu’il ne pardonnera jamais à celui qui l’a joué ce matin ». Avec cette exposition, Emmanuel Roblès nous donne les clés de compréhension de la pièce.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles