Le château de ChenonceauxSéjour préféré de Catherine de Médicis.

« 1 / 2 Le château de Chenonceaux Séjour préféré de Catherine de Médicis 1515 Situé sur le Cher, le château de Chenon- Suit le château des Bohier, assis sur le ceaux, dans sa splendeur mélancolique, soubassement à deux épaisses culées de fait penser à des dames de la Renaissan- l'ancien moulin; c'est un vaste pavillon ce, comme Catherine Briçonnet, épouse carré, flanqué de tourelles Renaissance, de Thomas Bohier, receveur général des doté sur les façades nord et ouest de Finances en Normandie; ce dernier, magnifiques lucarnes et, à l'est, d'une ayant acquis de la famille de Marques la chapelle et d'un petit avant-corps.

terre de Chenonceaux, fait jeter en La longue galerie, commandée par 1515, sur l'emplacement d'un moulin Catherine de Médicis, s'allonge au­ fortifié, les fondements d'une nouvelle dessus du Cher; elle prend appui sur la demeure.

Il meurt dans le Milanais en façade sud du château et annonce la 1524; son fils abandonne le domaine à seconde Renaissance par son style François 1er qui vient souvent y chas- d'une pureté classique; elle est bâtie sur ser.

Puis, Henri II donne Chenonceaux deux étages de 60 rn de long; ses deux à Diane de Poitiers; celle-ci fait cons- arches, séparées par des culées, barrent truire par Philibert Delorme les arches la rivière sur toute sa largeur; elle devait du pont sur le Cher, avant d'être con- se terminer, sur la rive gauche, par un trainte, à la mort de son royal amant, de pavillon que la mort de Catherine laissa céder son logis à Catherine de Médicis.

inachevé.

Celle-ci poursuit les travaux et fait cons- L'intérieur du château comprend une truire par le même architecte, outre de salle des gardes, une· chapelle, la cham­ magnifiques écuries, une longue galerie bre de Diane de Poitiers, le «cabinet sur le pont élevé par Diane.

Louise de vert», la librairie, la chambre de Fran­ Vaudémont, veuve d'Henri III, se çois 1•r et le grand salon, le tout garni de recueille à Chenonceaux pendant son mobilier Renaissance, de médaillons, de veuvage; elle y meurt en 1601.

Plus tapisseries.

Ces pièces d'une gracieuse tard, Mme Dupin, femme du fermier gé- intimité évoquent les fêtes somptueuses néral, y accueille Marivaux, Voltaire et données en pleines guerres de religion Jean-Jacques Rousseau «qui y devient par la reine régente et son «escadron gras comme un moine».

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volant».

On peut citer celle que le Prima­ L'entrée du château comprend une large · tice, ce prince de l'école de Fontaine­ avenue bordée de platanes.

Celle-ci bleau, ordonna en 1560.

aboutit au pont-levis ouvrant la terrasse sur laquelle, à droite, se dresse le donjon cylindrique du xv• siècle, vestige de l'ancien château de la famille de Mar- ques et flanqué d'une tourelle Renais- sance. 2 / 2. »