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Le chat botté – DMI/2) D’autre part, si cet incipit peut se lire comme étant un miroir de notre société, c’est parce qu’il intègre la notion de lutte des classes au cœur de sa narration.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet :

Le chat botté – DM

I/

2) D’autre part, si cet incipit peut se lire comme étant un miroir de notre société, c’est parce qu’il intègre la notion de lutte des classes au cœur de sa narration.
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« Le chat botté – DM I/ 2) D’autre part, si cet incipit peut se lire comme étant un miroir de notre société, c’est parce qu’il intègre la notion de lutte des classes au cœur de sa narration.

La pauvreté des fils, point d’ouverture de notre récit, semble être également l’origine d’un conflit interne, d’un mal profond, qui fait de l’apparition du chat botté, une certaine logique dans l’histoire.

Il ne faut pas l’oublier, la pauvreté est à la fois un motif de résignation (se laisser porter par le peu que l’on possède), et, d’un autre côté, elle est une raison pour l’homme de se battre (se sortir de sa condition de pauvre).

Si l’on regarde de plus près notre personnage, le dernier fils, on remarque qu’il n’a pas d’autre choix que de suivre le discours du chat botté.

S’il se laisse guider par lui, ce n’est pas tant pour une question de confiance.

Le chat demeure tout ce qui lui reste.

Il est tantôt l’image de sa résignation, comme de sa motivation à se battre en ce monde.

Il est, lui aussi, le miroir d’une complexité de l’homme.

Dans notre société, il en va de même pour tous ceux qui manquent de moyens, et se retrouvent dans une situation précaire. Cette situation, nous la retrouvons d’ailleurs dans le côté implacable des évènements. En effet, ce n’est pas un hasard narratif si la mort du meunier se limite à une simple phrase. De celle-ci, Charles Perrault en a fait une sorte de condamnation pour les fils.

Il n’y a aucune trace de sentimentalisme ; pas de temps pour des pleurs.

Les frères sont amenés dans le texte par l’héritage du meunier, et désormais, ils se retrouvent seuls avec leurs différents biens. C’est comme si le deuil n’avait pas de place, surtout quand on est pauvre.

Cette impression de manque, elle renferme bien la notion de « vite tourner la page » dans notre société.

L’homme doit passer à autre chose, à un autre combat, celui des jours qui suivent.

Il se retrouve, comme les personnages, devant une dure réalité : la vie doit continuer malgré la perte.

D’un point de vue textuel, on remarque tout un registre du gain et du profit, qui, justement, s’oppose à cette perte (biens, partages, notaire, procureur, patrimoine, lot) .

On aurait presque l’impression que l’incipit, avec ce registre, tente de nous rassurer de la situation, d’apporter un brin de justice au malheur.

C’est en cela que l’on pourrait y voir le reflet de notre société : car il faut, pour l’homme en peine, retrouver sa part de rationalité.

Il lui faut adoucir sa tristesse dans un monde parfois cruel, et une société où règnent les inégalités.

C’est pourquoi la quête du Chat Botté est de sauver son maitre.

Il va tout faire pour le tirer de sa double condition : en le tirant de sa condition de pauvre, c’est comme si le malheur allait disparaitre avec le gain et le changement.. »

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