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Le cardinal FeschC ardinal grâce à son neveuC 'est à Napoléon Bonaparte que JosephFesch, de médiocre intelligence, doit uneassez brillante carrière ecclésiastique etle cardinalat.

Publié le 18/05/2020

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« 1 / 2 Le cardinal Fesch Cardinal grâce à son neveu C'est à Napoléon Bonaparte que Joseph Fesch, de médiocre intelligence, doit une assez brillante carrière ecclésiastique et le cardinalat.

En effet, il est né d'un second mariage de la mère de Laetitia Bonaparte avec François Fesch, natif de Bâle; par conséquent, il est un jeune oncle du futur Empereur.

Il fait des études au collège des jésuites d'Ajaccio avant d'être admis, à l'âge de 13 ans, au séminaire d'Aix où il apprend la philosophie et la théologie.

Il y demeure sept années et revient en Corse pour être ordonné prêtre.

A la Révolu­ tion française, il se montre particulière­ ment intransigeant et se prononce contre la Constitution civile du clergé.

Mais il change d'avis lorsque sa famille, fidèle à la France, est contrainte de s'enfuir de Corse sous la pression des Anglais qui ont investi l'île.

Fesch, par patriotisme, se rallie alors à la Révolu­ tion.

Sans argent, la famille Bonaparte s'ins­ talle à Toulon et Joseph Fesch, naguère archidiacre en Corse, doit renoncer par nécessité à l'état ecclésiastique pour entrer dans l'intendance de l'armée des Alpe_s en qualité de garde-magasin d'une division: la protection de Bonaparte, dont les talents militaires commencent à être connus, lui a été nécessaire.

Plus tard, c'est lui qui fera l'inventaire des tableaux pris comme butin aux Autri­ chiens.

Lors de la campagne d'Egypte, en l'absence de Napoléon, Joseph Fesch est nommé tuteur de la famille Bonapar­ te.

Sous le Consulat, il endosse à nou- 1763-1839 veau l'habit ecclésiastique et prend part aux négociations du Concordat de 1802.

Il est nommé archevêque et cardi­ nal de Lyon.

En 1804, on le charge de négocier, à Rome, en compagnie de Chateaubriand, secrétaire de légation, le déplacement en France du pape Pie VII en vue du couronnement de Napoléon.

Fesch reçoit alors les titres d'aumônier de l'Empereur et de sénateur, ainsi que les décorations de grand aigle de la Lé­ gion d'honneur et de la Toison d'or.

En 1814, lors de la chute de l'Empire, Fesch gagne Roanne à l'approche des armées autrichiennes.

Au moment des Cent-Jours, il revient à Paris où il est faitpairle4juin 1815.

Sous la Restauration, il se réfugie à Rome, mais refuse de donner sa démis­ sion d'archevêque de Lyon, et Pie VII doit nommer M.

de Bernis administra­ teur apostolique de ce diocèse.

Pendant plusieurs années, Joseph Fesch s'oppose au Saint-Siège puis finit par se soumet­ tre.

Il ne pourra jamais retourner en France, les Bonaparte étant bannis depuis le 12 janvier 1816.

Il meurt à Rome en 1839, après avoir vu dispa­ raître la grande majorité des membres de sa famille. 2 / 2. »

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