LE CAMBODGE AU XXe SIÈCLE
Publié le 13/09/2020
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Protectorat de la France depuis 1863, le Cambodge est au début du xxe
siècle un État pacifié.
À la mort
du roi Norodom Ier (1834-1904), lui succède son frère Sisowath (
1904-1927) qui bénéficie de l’aide de la
France pour récupérer les provinces occidentales occupées par l
e Siam.
Son fils, le roi Monivong (1927-
1941), entretient les mêmes relations étroites avec un protecteur
qui a permis au Cambodge de survivre
comme nation et d’amorcer la modernisation de ses institutions.
Mais
à l’intérieur du royaume, une
contestation latente persiste.
À la fin des années 1930, elle s’
élargit chez les bonzes et les jeunes
intellectuels sous l’influence de Son Ngoc Thanh (1908-1975 ?), fon
dateur du premier journal en khmer,
Nagaravatta.
À l’extérieur, exploitant la défaite de la Fran
ce en juin 1940, la Thaïlande, soutenue par le
Japon, remet en cause les traités franco-siamois (1907, 1925, 1937)
et engage une épreuve de force
militaire qui se traduit pour le Cambodge par la perte de la province de
Battambang (9 mai 1941).
À la
mort du roi, le représentant du régime de Vichy choisit le prince
Norodom Sihanouk pour succéder à son
grand-père maternel.
Occupation japonaise.
Le pays est occupé par le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale.
S
ous l’influence nipponne, le 12
mars 1945, Sihanouk dénonce les traités franco-cambodgiens, procla
me la souveraineté de son pays et
affirme les droits du Cambodge sur la Cochinchine.
À la capitulation
du Japon (2 septembre 1945), un
modus vivendi franco-khmer est signé (1946) et Paris obtient le ret
our des territoires sous souveraineté
thaïlandaise, sauf le site du temple de Preah Vihear qu’un arrê
t de la Cour internationale de justice de La
Haye rétrocédera au Cambodge en 1962.
Après guerre, le pays peine à se stabiliser.
Les premières é
lections législatives donnent la victoire au Parti
démocrate (1947), mais le mouvement issarak (guérilla nationali
ste), soutenu par la Thaïlande et par le
Vietminh, réclame l’indépendance les armes à la main.
Le Cam
bodge obtient sa pleine souveraineté par la
négociation à l’issue de la « croisade royale pour l’indé
pendance » menée par Sihanouk en 1952-1953.
Anticommuniste et neutraliste, celui-ci renonce au trône au profit de
son père pour mieux s’imposer sur la
scène politique.
Son pouvoir s’organise autour du Sangkum Reastr N
iyum (Communauté socialiste
populaire), mouvement pour lequel il nourrit le projet de mobiliser en
un seul parti toutes les énergies,
sans idéologie bien définie.
Les Khmers rouges, de la guérilla au génocide.
Cependant, le Cambodge est happé par la guerre du Vietnam.
Sihanouk r
ompt les relations diplomatiques
avec le Sud-Vietnam (1963), renonce à l’aide économique et mi
litaire des États-Unis et entretient des
relations bienveillantes avec Hanoi et les Vietcong.
Ses efforts pour ma
intenir la neutralité du pays, dans
le contexte de la guerre du Vietnam, échouent et le 18 mars 1970, le
Parlement le destitue.
Le lieutenant-
général Lon Nol (1913-1985) est l’inspirateur du coup d’É
tat de droite qui l’écarte, avec le soutien des
États-Unis.
Le prince rejoint les rangs de la guérilla dirigée
par les communistes (Khmers rouges) et
forme avec eux, le 5 mai 1970, le Gouvernement royal d’union national
e du Kampuchéa (GRUNK).
La
guerre se généralise et le gouvernement de Lon Nol fait plus direc
tement appel aux troupes américaines.
Ce conflit a déjà fait 600 000 victimes à l’heure où les
Khmers rouges de Pol Pot entrent dans Phnom
Penh (17 avril 1975) et proclament l’État du Kampuchéa dém
ocratique.
Après trois ans, huit mois et vingt jours de terreur, pendant lesquel
s la révolution totale des Khmers
rouges s’est traduite par un génocide, l’intervention de l’a
rmée vietnamienne (25 décembre 1978) chasse
les partisans de Pol Pot du pouvoir.
Après l’intervention vietnamienne.
La République populaire du Kampuchéa (RPK) est proclamée, Hen
g Samrin (1934-) devient chef de l’État
et Hun Sen (1951-) Premier ministre à partir de 1985.
Les Khmers ro
uges poursuivent la lutte militaire et
diplomatique contre un régime accusé de faciliter une vietnamisati
on irréversible du pays.
Ils bénéficient
du soutien de la Chine et des États de la région - en particulier
de la Thaïlande -, s’allient aux
nationalistes de Son Sann (1911-2000) et aux partisans du prince Norod
om Sihanouk.
Cette alliance
politico-militaire se traduit par la formation (1982) d’un gouverne
ment de coalition en continuité du
Kampuchéa démocratique, lequel continuera à bénéficier de
la légitimité accordée par l’ONU, qui n’a pas.
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