Databac

Le bonheur est-il dans le plaisir ?

Publié le 04/03/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le bonheur est-il dans le plaisir ? Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« Le Bonheur. Le bonheur est un état de satisfaction durable que nous cherchons à atteindre par nos actions et selon l’idée personnelle que nous nous en faisons.

Il se distingue de la simple joie ou du plaisir éphémère parce qu’il est un état stable qui s’inscrit dans la durée.

Or nous ne pouvons jamais être sûrs que ce qui nous rend heureux durera toujours.

Une “satisfaction durable” n’est-elle pas alors paradoxale ? Si nos actions dépendent de nous, force est de constater que leur résultat peut nous échapper.

Le fait de tout mettre en oeuvre pour parvenir au bonheur ne nous garantit donc pas de l’obtenir.

Chacun se fait du bonheur une idée particulière, qui ne dépend que de lui et qu’il serait inutile de discuter.

En effet, nous ne voulons pas tous nécessairement la même chose et une vie qui rendrait un individu heureux pourrait en rendre un autre malheureux si elle ne correspond pas à sa conception du bonheur. Si on définit le bonheur par sa durée, il semble que nous soyons incapables aussi bien de l’atteindre que de le goûter.

Le bonheur est-il alors une illusion ? Autrement, dit, le bonheur serait-il difficile à atteindre? Le bonheur est-il dans le plaisir ? A) Est-il difficile d’atteindre le bonheur? 1) Diversit é des conceptions du bonheur. Il est habituel d ’ insister sur le fait que chacun poss è de sa propre conception du bonheur, et c ’ est pourquoi l ’ ont dit que la mani è re dont on définit le bonheur est subjective.

De la grande diversité des représentations que l ’ on se fait d ’ une vie heureuse na î trait alors l ’ interd étermination du concept du bonheur.

Dans un texte demeuré c é l è bre, Les fondements de la métaphysique des moeurs, le philosophe allemand Kant précise cette idée: il montre que le concept du bonheur est impossible à d éterminer en raison de l ’ incapacit é dans laquelle se trouve tout homme pour dé terminer d ’ une fa ç on certaine les actions qui pourraient conduire à lui.

Si la question du bonheur est, pour l ’ homme, tout à fait insoluble, c ’ est donc par défaut de connaissance des conséquences à long terme des actions qu ’ il accomplit.

Ainsi une décision qui peut nous para î tre propice à nous rendre heureux, comme un changement de profession par exemple, peut se ré v éler au final catastrophique et nous conduire au malheur.

Il faudrait l ’ omniscience de Dieu, c ’ est-a-dire la connaissance de toutes les conséquences futures d ’ une action donnée, pour pouvoir dire avec certitude que telle décision et non telle autre va nous rendre véritablement heureux. 2) Le bonheur n ’ est per ç u que dans le souvenir. Arthur Schopenhauer d éveloppe une approche quelque peu diffé rente de la pr é c é dente: ce n’ est pas la définition du bonheur qui est malaisé e d ’é tablir, c’ est plut ô t sa perception qui fait probl è me. Nous ne prenons conscience de lui « qu ’ au moment o ù nous l ’ avons perdu car nous sentons la douleur, mais non l ’ absence de douleur: le souci, mais non l ’ absence de souci.

» .

Que notre vie était heureuse, c ’ est ce dont nous ne nous apercevons qu ’ au moment o ù l’ absence de douleur a fait place à des jours malheureux.

Le bonheur n ’ existe donc, pour la conscience, que dans la nostalgie du souvenir. B) Le bonheur est-il dans le plaisir ? 1) Le bons et les mauvais plaisirs. L’ opinion commune définit pourtant traditionnellement le bonheur en lien avec le plaisir.

Ne dit-on pas qu ’ un homme heureux est celui qui est capable de satisfaire ses désirs et d’éprouver les plaisirs lié s à leur accomplissement? C ’ est aussi la th è se d’ Epicure qui affirme que « le plaisir est le commencement et le but de la vie bienheureuse.

».

Ê tre heureux, c ’ est pouvoir satisfaire ses désirs, mais il faut prendre garde, nous dit-il, de bien distinguer les plaisirs entre eux.

Seuls les plaisirs naturels et nécessaires, lié s à la satisfaction des besoins, nous rendent heureux.

Seuls les plaisirs naturels et nécessaires, lié s à la satisfaction des besoins, nous rendent heureux.

Les. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles