Le bonheur

« Série s L /S.

• • Tous les hommes, observait Pascal, recherchent d'èlre heureux, cela est Sclns exception; quelques différents moyens qu'ils y emploient, ils tendent tous J ce but.

• • Le bonheur se définit comme un état de complète satisfaction qui remp lirait toute la conscience.

Le prob l ème est de savoir s'il est possible de parvenir à un tel état, et ~i cet étal constitue bien la fin dernière de l'homme.

• Pour la philosophie antique, toute pensée réfléchie et toute action ten­ dent vers un bien, el le souverain bien, celui qui constitue la fin der­ nière de notre activité, c't.>Sl le bonheur.

Mais les éco l es divergen t sur sa définition et les moyens de l'atteindre : Ari s to te et le bonheur comm e exercice de la vertu • Pour Aristote, le bonheur est ce qui se suffit à soi-même, ce qui par soi seul rend la vie souhaitable et complète •.

Dès lors.

• si le propre de l'homme est l'activité de l'âme en accord complet ou partiel avec fa raison, si nous affirmons que cette fonction est propre à fa nature de l'homme vertt1et1x 1 ...

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à ces conditions, le bien propre de l'homme est ('activité de l'âme en conformité avec la vertu ».

Le bonheur consiste donc non pas exactement dans la vertu, mais dans la pratique perma­ nente de la venu, dans l'exercice de la vie raisonnable à quoi la venu nous dispose.

C'est pourquoi fa vie des sens 1ertueu~ ne réclame nulfement le plaisir comme je ne 5. »