Le 7 avril 2015CORPUS :Montrer
Publié le 23/05/2020
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Le 7 avril 2015
CORPUS :
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Le 7 avril 2015
CORPUS :
Montrer que la contemplation de la nature permet aux trois auteurs d'exprimer leurs
réflexions, leurs sentiments :
C'est un corpus composé de quatre textes de trois auteurs qui appartiennent au mouvement du romantisme.
Les
deux premiers textes sont des poésies de Alphonse de Lamartine intitulées «Le Lac» et «L'Automne» tirées du
recueil les «Méditations poétiques» de 1820, le troisième texte est également une poésie intitulée «Soleils
couchants» tirée du recueil «Les Feuilles d'automne» de Victor Hugo en 1831, enfin le dernier texte est un extrait
de «Mémoires d'outre-tombe» de Chateaubriand en 1849-1850.
Les quatre textes ont des thèmes communs, c'est le souvenir romantique et le fait que la contemplation de la nature
peut permettre l'évasion à l'homme même dans un état de profonde tristesse.
Dans le romantisme, la nature est un thème essentiel, elle va donc avoir une présence importante car la
contemplation de la nature permet la créativité chez les grands poètes français.
Chez Lamartine ou pour
Chateaubriand, la splendeur de la nature laisse croire à l'existence d'un créateur divin ; Victor Hugo quand à lui,
fait de la nature un véritable dieu.
Le poème «Le Lac» et l'extrait des «Mémoires d'outre-tombe» décrivent des souvenirs passés des auteurs.
Lamartine se retrouve face au même lac où il sauva une femme de la noyade un an auparavant et décrit les
sentiments qu'il ressent pour elle, il évoque ce souvenir avec une telle force que l'on a l'impression que le temps
n'a rien effacé.
La nature apparaît bienveillante, comme une confidente à qui l'on peut demander de dire un
témoignage d'amour «ils ont aimé», ce lieu devient alors pour Lamartine un endroit intime et unique avec sa
présence et l'évocation de la femme, comme si c'était pour l'inscrire dans l'éternité.
Chateaubriand raconte les souvenirs de sa vie mélangés aux événements de son temps, «le gazouillement d'une
grive» le tire de sa passivité et le plonge dans son enfance, cette nostalgie d'hier renforce la tristesse actuelle de
l'auteur.
Dans les poèmes «L'Automne» et «Le Lac», au travers du souvenir d'un personnage, Lamartine évoque aussi le
souvenir d'images qu'il regardait à ce moment passé «les rameurs qui frappaient en cadence».
La vue de certains
éléments de la nature comme les «feuillages jaunissants» font resurgir d'autres souvenirs.
Le spectacle de la nature
reconduit à l'homme lui-même par des images qui traduisent les propres émotions de l'auteur.
Chateaubriand parle lui d'un bruit, de «ce son magique» du chant de la grive dans la forêt, qui lui impose ce
voyage dans le passé de son enfance.
La nature est très importante dans cet extrait car elle permet à Chateaubriand
de déclencher une réflexion sur le temps, le passé et le présent, lui qui est aussi angoissé par la mort, en se
rappelant sa vie et son histoire pour poursuivre l'écriture de ses mémoires.
Dans son poème «Soleils couchants», Victor Hugo décrit la nature et s'en sert pour réfléchir sur la vie, la mort, le
temps qui passe.
Il décrit le cycle du jour et de la nuit comme celui de la vie et de la mort pour l'homme, il utilise
plusieurs connecteurs de temps «demain», «puis», «et», à de nombreuses reprises.
Victor Hugo décrit la nature avec une telle précision qu'il prouve qu'à travers la contemplation qu'il fait d'un
paysage, cela le fait méditer et réfléchir sur des questions de sa propre existence et du temps qui ne cesse de fuir.
Ainsi, il emploie les mots «face» (vers 6) - «front» (vers 9) - «vieillis» (vers10) - «rajeunissant» (vers 11) qui sont
associés en général à une personne et non à un paysage.
Tout comme Lamartine qui personnifie les éléments de la nature comme les bois, qu’il salue et qu’il présente
comme des rois «couronnés».
Le sentier est aussi décrit comme lui, seul et «solitaire».
La nature tout entière est
dite en «deuil», elle «expire» et elle a «des regards voilés», caractéristiques associées à des humains.
Lamartine
rend donc ainsi la nature humaine, plus présente, ce n’est plus un simple décor.
Entre la nature et le poète, il
semble y avoir de l'intimité, il lui parle comme à une amie, une confidente, c'est une relation privilégiée car ils
sont tous deux dans le même état mourant.
En voyant la mort de la nature, Lamartine voit sa propre mort.
La
nature n'est que le miroir de son monde intérieur..
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