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L'avenue des Champs-ElyséesLes débuts d'une voie triomphale.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 L'avenue des Champs-Eiysées Les débuts d'une voie triomphale xvne siècle Au début du XVII< siècle, entre les hau­ teurs de Chaillot et le jardin des Tuile­ ries, s'étend une plaine marécageuse que cultivent, par endroits, quelques maraî­ chers.

En 1616, Marie de Médicis y fait ouvrir le Cours-la-Reine, au-delà de la lande qui deviendra la place de la Con­ corde.

La promenade, plantée de quatre rangées d'ormes et formée d'une allée centrale de 20 rn de large et de contre­ allées, longe la Seine sur 1500 rn jusqu'à la Savonnerie (aujourd'hui place de 1 'Alma).

Fermé de grilles à chaque extré­ mité, le Cours-la-Reine devient bientôt un lieu très animé où la bonne société se promène en carrosses et où l'on donne la nuit des concerts et des bals.

En 1666, le Cours-la-Reine est intégré dans un projet plus vaste, établi par Le Nôtre sur l'ordre de Colbert.

Le Nôtre vient de transformer le jardin des Tuile­ ries et, dans l'axe de l'allée centrale, il ouvre, en direction de la colline de l'Etoile, une voie majestueuse bordée sur chacun de ses côtés de deux rangées d'ormes plantés en quinconce.

Il est pré­ vu de doter ce «Grand-Cours», ou Champs-Elysées, d'une allée symétri­ que au Cours-la-Reine, à percer vers le faubourg Saint-Honoré.

Le Nôtre re­ prend ainsi le plan qu'il a conçu pour Versailles où trois grandes voies diver­ gent aussi depuis la résidence royale.

Selon la volonté de Colbert, la monar­ chie s'inscrit dans l'urbanisme parisien: avec les Champs-Elysées à l'ouest et le cours de Vincennes ouvert au même mo­ ment à l'est, l'axe majeur de la capitale s'organise de part et d'autre du Louvre.

Les Cham s-El sées de Colbert ne dé- passent pas l'actuel rond-point.

En 1710, le duc d'Antin jette un pont au-dessus du grand égout à ciel ouvert, qui coupe l'axe de la promenade et prolonge celle­ ci jusqu'au sommet de la butte de l'Etoi­ le.

L'avenue n'est guère fréquentée que par des gens peu recommandables jus­ qu'au milieu du XVIII< siècle.

L'aména­ gement de la place Louis-XV (aujour­ d'hui place de la Concorde) la relie enfin à la ville.

Pour adoucir la pente, le surin­ tendant des Bâtiments du roi, Marigny, frère de Mme de Pompadour, fait nive­ ler le sommet de la butte de l'Etoile.

L'avenue est élargie et prolongée jus­ qu'au pont de Neuilly.

Les plantations sont renouvelées.

L'installation de Mme de Pompadour à l'hôtel d'Evreux (Ely­ sée) met le faubourg Saint-Honoré à la mode.

Les Champs-Elysées commen­ cent à s'animer.

Des cabaretiers y ouvrent des guinguettes; on vient y jouer aux boules, à la paume ou s'y pro­ mener.

Un poste de garde est ouvert, qui rassure les honnêtes gens ét écarte les coupe-jarrets.

Cependant, sous Louis XVI, on décrit encore l'avenue comme un «champ de boue ou de poussière au terrain rude et inégal».

En 1800, on n'y compte encore que six maisons.

Mais le prestige du lieu va s'affirmer, sous la Restauration et le second Empire, pour devenir, aujourd'hui, le théâtre des grandes heures parisiennes et françaises. 2 / 2. »

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