Databac

ARCHITECTURE: L'avenue des Champs-Elysées (XVIIe siècle)

Publié le 09/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : ARCHITECTURE: L'avenue des Champs-Elysées (XVIIe siècle). Ce document contient 0 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
Les débuts d'une voie triomphale. Au début du XVIIe siècle, entre les hauteurs de Chaillot et le jardin des Tuileries, s'étend une plaine marécageuse que cultivent, par endroits, quelques maraîchers. En 1616, Marie de Médias y fait ouvrir le Cours-la-Reine, au-delà de la lande qui deviendra la place de la Concorde. La promenade, plantée de quatre rangées d'ormes et formée d'une allée centrale de 20 m de large et de contre-allées, longe la Seine sur 1500 m jusqu'à la Savonnerie (aujourd'hui place de l'Aima). Fermé de grilles à chaque extrémité, le Cours-la-Reine devient bientôt un lieu très animé où la bonne société se promène en carrosses et où l'on donne la nuit des concerts et des bals. En 1666, le Cours-la-Reine est intégré dans un projet plus vaste, établi par Le Nôtre sur l'ordre de Colbert. Le Nôtre vient de transformer le jardin des Tuileries et, dans l'axe de l'allée centrale, il ouvre, en direction de la colline de l'Etoile, une voie majestueuse bordée sur chacun de ses côtés de deux rangées d'ormes plantés en quinconce.

« L'avenue des Champs-Elysées (XVIIe siècle) Les débuts d'une voie triomphale.

Au début du XVIIe siècle, entre les hauteurs de Chaillot et le jardin des Tuileries,s'étend une plaine marécageuse que cultivent, par endroits, quelques maraîchers.

En 1616, Marie de Médias y faitouvrir le Cours-la-Reine, au-delà de la lande qui deviendra la place de la Concorde.

La promenade, plantée de quatrerangées d'ormes et formée d'une allée centrale de 20 m de large et de contre-allées, longe la Seine sur 1500 mjusqu'à la Savonnerie (aujourd'hui place de l'Aima).

Fermé de grilles à chaque extrémité, le Cours-la-Reine devientbientôt un lieu très animé où la bonne société se promène en carrosses et où l'on donne la nuit des concerts et desbals.

En 1666, le Cours-la-Reine est intégré dans un projet plus vaste, établi par Le Nôtre sur l'ordre de Colbert.

LeNôtre vient de transformer le jardin des Tuileries et, dans l'axe de l'allée centrale, il ouvre, en direction de la collinede l'Etoile, une voie majestueuse bordée sur chacun de ses côtés de deux rangées d'ormes plantés en quinconce.

Ilest prévu de doter ce «Grand-Cours», ou Champs-Elysées, d'une allée symétrique au Cours-la-Reine, à percer versle faubourg Saint-Honoré.

Le Nôtre reprend ainsi le plan qu'il a conçu pour Versailles où trois grandes voies divergentaussi depuis la résidence royale.

Selon la volonté de Colbert, la monarchie s'inscrit dans l'urbanisme parisien : avecles Champs-Elysées à l'ouest et le cours de Vincennes ouvert au même moment à l'est, l'axe majeur de la capitales'organise de part et d'autre du Louvre.

Les Champs-Elysées de Colbert ne dépassent pas l'actuel rond-point.

En1710, le duc d'Antin jette un pont au-dessus du grand égout à ciel ouvert, qui coupe l'axe de la promenade etprolonge celle-ci jusqu'au sommet de la butte de l'Etoile.

L'avenue n'est guère fréquentée que par des gens peurecommandables jusqu'au milieu du XVIIIe siècle.

L'aménagement de la place Louis-XV (aujourd'hui place de laConcorde) la relie enfin à la ville.

Pour adoucir la pente, le surintendant des Bâtiments du roi, Marigny, frère de Mmede Pompadour, fait niveler le sommet de la butte de l'Etoile.

L'avenue est élargie et prolongée jusqu'au pont deNeuilly.

Les plantations sont renouvelées.

L'installation de Mme de Pompadour à l'hôtel d'Evreux (Elysée) met lefaubourg Saint-Honoré à la mode.

Les Champs-Elysées commencent à s'animer.

Des cabaretiers y ouvrent desguinguettes; on vient y jouer aux boules, à la paume ou s'y promener.

Un poste de garde est ouvert, qui rassure leshonnêtes gens et écarte les coupe-jarrets.

Cependant, sous Louis XVI, on décrit encore l'avenue comme un «champde boue ou de poussière au terrain rude et inégal».

En 1800, on n'y compte encore que six maisons.

Mais le prestigedu lieu va s'affirmer, sous la Restauration et le second Empire, pour devenir, aujourd'hui, le théâtre des grandesheures parisiennes et françaises.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles