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l'avare , le monologue d'Harpagon

Publié le 29/01/2022

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« TEXTE N°6 « L’avare de Molière », monologue d’Harpagon (acte 4 scène ) L'action de cette pièce se déroule principalement entre les quatre murs du domicile d'Harpagon, un vieil avare un peu paranoïaque qui pense que tout le monde en a après son argent.

Il est tellement soucieux de faire des économies qu'il a décidé d'organiser son mariage avec Mariane en même temps que ceux de ses deux enfants.

Toutefois, Elise et Cléante, ses deux progénitures, ne comptent pas accepter le destin que leur père a choisi pour eux.

S'en suit une série de plans et de stratagèmes pour organiser des mariages secrets et échapper aux unions initialement prévues.

Dans cette scène, Harpagon est sous le choc.

Il vient de se rendre compte que sa chère cassette de dix mille écus d'or a été volée.

Juste avant, nous avons appris que La Flèche, le valet de Cléante, a volé le précieux trésor d'Harpagon. Molière a décrit, dans cette tirade, l'égarement du personnage ainsi que la violence du lexique et des réactions. Cette scène met en avant le comique de mot et de geste, l’état névrosé d’Harpagon Dés le début du monologue, on peut noter qu’Harpagon est désemparé « il vient sans chapeau » et est en mouvement, il arrive du jardin et crie : « au voleur ».

Harpagon ne sait plus où donner de la tête, il est effaré : « Je suis perdu...on m’a dérobé mon argent.

» La succession de phrases interrogatives (ligne 5 à 7) : égarement du héros. L’utilisation de nombreuses exclamations montre l’état de folie d’Harpagon : « Au voleur ! Au voleur ! À l’assassin ! Au meurtrier ! ». On peut noter le comique de geste : « Où courir ? Où ne pas courir ? », absurdité de la phrase, on peut avancer et reculer. Harpagon saisit son propre bras (indication scénique (didascalie) à la ligne 8), il devient fou et est obsédé par le voleur. On passe du comique au pathétique et rapidement au burlesque avec les hyperboles.

Son amour pour l’argent plonge Harpagon dans la folie. Arpagon identifie son argent à un être humain (ligne 10 et 11) : « mon pauvre argent ! », « mon cher ami ! ».

Les adjectifs utilisés montre l’affection qu’il porte à son argent, c’est ridicule.

L’oxymore « pauvre argent » est un comique de mot. La personnification montre que l’argent a une grande valeur sentimentale.

Pour lui, la perte de l’argent est plus important que la. »

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