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L'aumôneMise en oeuvre du partage des biens acquis ici-bas et considéréscomme des faveurs divines, l'aumône légale fait partie des perfectionsexigées par l'islam, dont elle est aussi l'une des cinq conditions devalidité.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : L'aumôneMise en oeuvre du partage des biens acquis ici-bas et considéréscomme des faveurs divines, l'aumône légale fait partie des perfectionsexigées par l'islam, dont elle est aussi l'une des cinq conditions devalidité. Ce document contient 880 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Religion.

« L’aumône Mise en œ uvre du partage des biens acquis ici-bas et considérés comme des faveurs divines, l’aumône légale fait partie des perfections exigées par l’islam, dont elle est aussi l’une des cinq conditions de validité. Il existe deux catégories d’aumônes.

La première est obligatoire, c’est la zakat (étymologie la plus probable : “ Se purifier ”, de la racine z-k-a, zakka ou tazakka signifiant à la fois “ s’acquitter de son aumône ” et “ se purifier ”, en conformité d’ailleurs avec le verset coranique qui dit : “ Heureux celui qui se purifie, celui qui invoque le nom de son Seigneur, celui qui prie ” (Le Très Haut, LXXX-VII, 14-15). La zakat est mentionnée dans le Coran : “ Prélève une aumône sur leurs biens pour les purifier et les rendre propres ” (L’Immunité, IX, 103) et traduit le plus nettement le lien entre aumône et purification. Elle est calculée sur la base des possessions réelles, biens immobiliers, capital et revenus susceptibles de donner lieu au don et au partage. C’est une aumône annuelle légale, codifiée et imposée à chaque musulman majeur, indépendamment de son sexe ou de son origine. Cette première catégorie d’aumône équivaut donc à un véritable impôt que versent tous les musulmans à la communauté ou au Trésor public en vue de garantir la solidarité entre classes sociales. Le Coran précise : “ Les aumônes sont destinées : aux pauvres et aux nécessiteux ; à ceux qui sont chargés de les recueillir et de les répartir ; à ceux dont les c œ urs sont à rallier ; au rachat des captifs ; à ceux qui sont chargés de dettes ; à la lutte dans le chemin de Dieu et au voyageur ” (L’Immunité, IX, 60).

L’aumône a évolué avec la société et s’est adaptée aux conditions historiques et économiques qui caractérisent la religion islamique.

Il n’est plus question aujourd’hui de captifs à racheter ni de voyageurs à secourir.

En revanche, la population musulmane ayant décuplé, la nouvelle pauvreté, surtout urbaine, est devenue visible.

La dépense se fait désormais au profit des classes sociales défavorisées.

La meilleure aumône n’est pas celle qui “ coûte ” le plus matériellement, mais celle qui est donnée avec ferveur et conviction. Au premier temps de l’islam, un petit groupe de musulmans très pauvres est venu voir le Prophète pour lui soumettre le cas des riches dignitaires qui observaient scrupuleusement leurs engagements vis-à-vis de l’islam, mais qui, de plus, consacraient une partie de leurs. »

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