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L'attentat de FieschiUne occasion pour réduire les républicains au silence.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 L'attentat de Fieschi Une occasion pour réduire les républicains au silence 1835 Dans l'enthousiasme qui accompagne la révolution de 1830 , les républicains espèrent amener le régime de Louis­ Philippe à procéder aux réformes politi­ ques et sociales auxquelles ils aspirent.

Les journaux, les associations et les manifestations républicaines se multi­ plient.

Mais ceux qui ont imposé le nou­ v eau roi demeurent des hommes d'ordre et ne peuvent tolérer une agitation popu­ laire grandissante.

Le conflit entre ces deux courants se développe rapidement et les républicains retournent à l'opposi­ tion.

Les tensions sont aggravées par la crise économique et une épidémie de choléra.

La colère populaire est dure­ ment réprimée.

La Société des droits de l'homme , qui réclame le suffrage univer­ sel et l'émancipation de la classe ouvriè­ re, est dissoute.

L'épreuve de force s'engage.

Des émeutes éclatent à Lyon puis à Paris; le gouvernement les noie dans le sang.

On ouvre le procès de 2000 républicains .

C 'est dans ce climat dramatique que Fieschi tente d'assassiner le roi, le 28 juillet 1835, à l'occasion d'une commé­ moration des journées de 1830.

Il a minutieusement conçu une «machine infernale)), faite de vingt-cinq canons de fusils juxtaposés, avec laquelle il mitrail­ le le cortège royal depuis la fenêtre de son logement : 50, boulevard du Temple.

Le roi et son fils sont miraculeusement épargnés, mais 18 personnes périssent, dont le maréchal Mortier; on relève 23 blessés .

L'émotion est intense dans une opinion lassée des violences .

Le procès éclaire la personnalité de Fieschi: il a combattu avec Murat et l'a trahi à plu­ sieurs reprises, le livrant finalement aux ennemis qui l'ont fusillé.

Emprisonné pour vol sous la Restauration, Fieschi, à sa libération , vit d'expédients.

Il semble que la police l'ait utilisé pour s'infiltrer dans le parti bonapartiste après 1830.

Cet aventurier paranoïaque a agi sans motivations politiques précises, mais ses complices, le droguiste Pepin et le sellier Morey, ont eu des contacts avec la Société des droits de l'homme.

Tous trois sont condamnés à mort.

Un autre complice , le lampiste Boireau, est con­ damné à vingt ans de réclusion.

Le gouvernement, et tout particulière­ ment Thiers, utilise l'événement pour ré­ gler le sort des républicains.

Convo­ quées d'urgence, les Chambres votent les lois de septembre 1835.

Etre républi­ cain devient un délit.

Le régime de la presse est aggravé par une hausse du cautionnement.

On ne peut plus atta­ quer le roi ni le gouvernement; les des­ sins politiques et le théâtre sont soumis à la censure, les Cours d'assises sont réorganisées: le jury doit voter secrète, ment, la majorité requise pour obtenir une condamnation est abaissée à sept voix.

Dès lors, le parti républicain est ré­ duit au silence et le régime solidement établi. 2 / 2. »

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