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L'assassinat d'Henri IIILe fanatisme régicide.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 L'assassinat d'Henri III Le fanatisme régicide Après l'assassinat du duc de Guise, Henri III peut se croire enfin le maître.

Le 23 décembre 1588, il a écrit au légat du pape: «Je suis maintenant roi et réso­ lu à ne plus souffrir ni injures ni violen­ ces.» En réalité, le lendemain, Paris, res­ té aux mains de la Ligue, est en pleine insurrection.

Tout le pouvoir appartient à un Conseil des Seize, composé des élus des quartiers de la ville.

Le Conseil constitue un gouvernement révolution­ naire et prononce la déchéance d'Henri III, réputé «parjure, assassin, sacrilège, facteur d'hérésie, simoniaque, magicien, dissipateur du trésor public, ennemi de la patrie».

Il décide ensuite de recon­ naître pour roi le cardinal de Bourbon.

Mais celui-ci étant prisonnier d'Henri III, il nomme lieutenant général du royaume le duc de Mayenne, frère d'Henri de Guise.

A l'exception des pays de la Loire, du Dauphiné, de Bor­ deaux, l'ensemble du royaume adhère à ces décisions.

Devant cette insurrection, Henri III n'a plus qu'une seule solution: se réconcilier avec Henri, roi de Navarre (le futur Henri IV).

Le 3 avril 1589, l'accord est conclu et les deux rois, à la tête d'une armée de 30000 hommes, entrepren­ nent, en juillet, d'investir Paris.

A la perspective d'un siège, la population de la ville vit dans la fièvre.

Jour et nuit, des processions d'enfants, de jeunes, d'écoliers parcourent les rues de la capi­ tale.

Des services religieux se multiplient en faveur des princes lorrains assassi­ nés.

La haine pour Henri III atteint son paroxysme.

Les cordeliers décapitent son portrait; des enfants, portant des 1er août 1589 cierges, les éteignent aux cris de: «Dieu, éteignez aussi la race des Valois!» Ce climat d'exaltation est favorable à l'action des fanatiques.

C'est ainsi que le jeune moine jacobin Jacques Clément, âgé de 22 ans, songe au régicide, con­ vaincu de répondre à un appel d'en haut.

Muni d'une fausse lettre de recom­ mandation émanant du président de Harlay, il réussit à franchir les lignes royalistes et obtient, à Saint-Cloud, d'être présenté à Henri III.

Après avoir dîné et dormi, il est introduit, le 1 •r août 1589, auprès du roi qui se trouve encore sur sa «chaise».

Jacques Clément se prosterne et demande à faire une com­ munication privée.

Le roi fait écarter ses écuyers.

Aussitôt, le jeune moine tire un couteau de sa manche et l'enfonce dans le ventre du souverain.

Le roi pousse un cri, arrache l'arme, en frappe l'assassin qui est aussitôt massacré.

Le soir, Henri III souffre de terribles douleurs et, le lendemain, mourant, il a le temps de recevoir le roi de Navarre et de le recon­ naître pour son successeur.

Dans le royaume, c'est la stupeur, et le pays est vite partagé entre deux attachements: au roi légitime et à la religion tradition­ nelle. 2 / 2. »

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