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L'assassinat de Jean sans Peur«Tuez, Monseigneur de Bourgogne».

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 L'assassinat de Jean sans Peur «Tuez, Monseigneur de Bourgogne)) 10 septembre 1419 Depuis le meurtre de Louis d'Orléans, le 23 novembre 1407, Armagnacs et Bour­ guignons se livrent à une désastreuse guerre civile.

Cette dernière fait le jeu de l'adversaire anglais qui remporte à Azincourt, le 25 octobre 1415, une nou­ velle et éclatante victoire.

Tandis que le dauphin, le futur Charles VII, prend la tête du clan armagnac,.

la reine Isabeau, exilée par son fils, rejoint le parti du duc de Bourgogne, Jean sans Peur.

Le 29 mai 1418, Paris se soulève et ouvre ses portes aux Bourguignons.

Le dauphin Charles est contraint de se reti­ rer au sud de la Loire, dans son apanage du Berry.

Il abandonne tout le nord du royaume à la domination bourgui­ gnonne.

Cependant, bien que maître du pouvoir, Jean sans Peur est dans une situation délicate: les finances du royaume sont désastreuses; les Anglais, après avoir pris Rouen, sont à Pontoise, d'où ils menacent Paris.

Face à cette menace, les modérés des deux partis cherchent la conciliation.

Jean et Charles se rencontrent, en juillet 1419, à Pouilly-le-Fort puis à Corbeil.

Une nouvelle entrevue est prévue à Montereau pour août, mais n'a lieu que le 10 septembre 1419.

Un enclos est dressé au milieu du pont de Montereau.

Le duc et le dauphin y entrent, chacun avec quelques compagnons, le gros des deux armées étant massé de part et d'autre de la Seine.

Une fois de plus, les deux princes s'apostrophent; ils portent la main sur le pommeau de leur épée; la colère monte parmi leurs compagnons; sur un éclat, une mêlée se forme; le Bre­ ton, Tanneguy Duchâtel, ancien prévôt de Paris et protégé d'Orléans, porte un coup mortel à Jean sans Peur.

De nombreux historiens pensent que le meurtre a été froidement prémédité par le clan armagnac, peu désireux de faire les frais d'un rapprochement entre les deux princes.

Lointaine vengeance de l'assassinat de Louis d'Orléans, le meurtre de Monte­ reau achève de déconsidérer les Arma­ gnacs dans tout le nord de la France.

Paris se rallie de nouveau aux Bourgui­ gnons.

Le 7 octobre, un conseil de famille tenu à Malines pousse le fils de Jean sans Peur, Philippe le Bon, à une vengeance qui ne peut que passer par l'alliance anglaise.

Une convention anglo-bour­ guignonne est conclue en décembre à Rouen: Lancastre et Bourgogne conti­ nueront la guerre contre le dauphin; ils ont l'appui d'Isabeau de Bavière qui hait désormais son dernier ftls.

Tout cela finit par l'infamant traité de Troyes du 2lmai1420. 2 / 2. »

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