L'art indien

« L'art indien Arts du sous-continent indien (constitué aujourd'hui de l'Inde, du Pakistan, et du Bangladesh).

L'art indien remonte à l'ancienne civilisation du bassin de l'Indus, environ 3000-1500 ans av.J.-C., qui se développe autour des villes d'Harappa et de Mohenjo-Daro.

On a découvert des objets qui reflètent l'influence de l'art de Mésopotamie.

A partir de 1800 ans av.

J.-C.environ, les invasions aryennes introduisent la religion hindoue dans le pays et l'art commence à célébrer les dieux et les héros dans des scènes tirées de deux grandes épopées, le"Mahabharata" et le "Ramayana".

A partir du VIe siècle, l'art bouddhique se développe, qui suit la vie et l'illumination du bouddha Sakyamuni.

Une troisième influence vient s'ajouter auxdeux premières lorsqu'au XVIe et XVIIe siècles, l'empire moghole introduit l'art islamique dans le sous-continent.

Art bouddhique:L'art bouddhique à ses débuts est associé à l'architecture du stupa (temple funéraire élevé sur les reliques de Bouddha ou de ses disciples), et utilise des symboles très spécifiques pourreprésenter Bouddha.

Bouddha prend forme humaine pour la première fois dans les sculptures de tradition Mathura (IIe siècle av.

J.-C.) et dans celles du Gandhara (Ie-VIe siècles), sansdoute la plus grande école de sculpture bouddhique.

Les sculptures du Gandhara reflètent une influence grecque et, parallèlement à la religion bouddhique, s'exportent vers la Chine, laCorée et le Japon.

A la profondeur des haut-reliefs de l'art de Mathura succèdent les lignes plus douces des sculptures de la période Gupta (IVe-VIe siècles apr.

J.-C.).

Les grottes desmonts Ajanta, près de Bombay, dont la décoration commence environ 200 ans av.

J.-C., renferment les plus beaux exemples d'art Gupta: des peintures murales datant des Ve-VIIesiècle qui, bien que d'intention religieuse, suggèrent un peuple courtois et sophistiqué.

Art hindou:A partir du IVe siècle apr.

J.-C., sous l'influence de l'art bouddhique, les artistes hindous créent de vastes ensembles de temples, par exemple sur les site de Konarak et de Khajuraho,dans l'Etat d'Orissa.

Ils construisent également des sanctuaires rupestres, dont les plus célèbres se trouvent à Elephanta, près de Bombay et renferment le buste colossal du dieu Siv a,dont les trois visages symbolisent les trois aspects cosmiques de la création, de la préservation et de la destruction.

Les grottes d'Ellora présentent une variété d'arts religieux(bouddhique, hindou et jaïn) datant des VIe et VIIe siècles.

A Khajuraho, les Asparas, bas-reliefs de jeunes dabseyses célestes, ornent la façade des temples.

Plus tard vont apparaîtreles miniatures, véritables bijoux picturaux qui dépeignent la vie de Krishna et Rama dans des manuscrits de palmes, connues sous le nom de peintures Rajput.

Art moghol:A partir du XIe siècle, l'envahisseur musulman détruit les représentations artistiques qui décoraient les temples bouddhiques et hindous, et impose la mosquée et les styles islamiques.

AuXVIe siècle, les Moghols ont établi un immense empire.

L'empereur Akbar, libéral et désireux de promouvoir les arts et la culture, fait venir de Perse des peintres qui, dans leurs ateliers,vont enseigner leur art aux artistes hindous; de cette fructueuse association naissent les exquises miniatures des cours de Jahangir et du Châh Djahan.

Les sujets des miniaturess'étendent de l'art du portrait à l'histoire, en passant par la peinture d'oiseaux, d'animaux et de fleurs Jean Auguste Ingres Peintre de faits historiques, portraitiste et grav eur, Jean-Auguste-Dominique Ingres est né à Montauban, en France, en 1780, et mort à Paris en 1867.

Il est le filsd'un sculpteur ornementaliste, Jean-Marie-Joseph Ingres, également musicien.

Celui-ci, tout en éduquant son fils pour une carrière de musicien, lui enseigne certains éléments du dessin.Le jeune Ingres révèle de grandes capacités dans ce domaine, et son père décide de l'envoyer étudier à Toulouse, où se trouvent les ateliers de Roques, ancien élève de Vien, de Vigan,et de Briand.

Puis, en 1796, Ingres monte à Paris et étudie dans les ateliers de David, représentant le plus illustre du néoclassicisme pictural.

Il se présente au grand prix de Rome, etl'obtiendra en 1801, la seconde année avec "Achille recevant sous sa tente les députés d'Agamemnon".

Dès cette époque son identité en peinture est très affirmée; il se détache del'influence de David, tout en admirant Raphaël et Titien.

Son séjour à la Villa Médicis (1806-1810) l'installe pour 18 ans en Italie, où il peint des chefs-d'oeuvre comme le portrait assezromantique du peintre Granet (1807), ou la "Grande Odalisque" (1814).

C'est là qu'il acquiert sa vision définitive, et sa personnalité se décline dans des oeuvres comme "La Baigneuse vuede dos" (1806), "Oedipe et le sphinx" (1808), "Virgile lisant l'Enéide à Auguste" à la Villa Médicis, "Le Sommeil d'Ossian" et "Le Temple de Romulus" (1819).

En parallèle il réalise environtrois cents petits portraits à la mine de plomb.

En 1824, le succès de son "Voeu de Louis XIII", oeuvre installée à la cathédrale de Montauban, est immense et provoque son retour à Paris.Le grand maître y établit un atelier où le respect des traditions triomphe explicitement.

Très aimé de ses élèves, malgré un caractère exécrable, de grands talents se forment sous sadirection, comme Chassériau, de conception romantique, et Hippolyte Flandrin, champion du classicisme.

Ingres peint à la même époque un des plafonds du Louvre, "L'Apothéosed'Homère", déplacée depuis à l'école française du XIXème siècle.

En 1834, Ingres est appelé à succéder à Horace Vernet dans les fonctions de directeur de l'Ecole de Rome, où il resterasept ans.

A son retour, en 1841, il est accueilli très chaleureusement, et le Duc d'Orléans lui commande son portrait.

Depuis longtemps célébré et récompensé, les amateurs s'attachent àprésent à ses ouvrages et les payent un prix très élevé.

L'Exposition Universelle de 1855, marque l'apogée de sa gloire: une salle entière est consacrée à son travail rassemblant presquela totalité de l'oeuvre du maître.

Une grande médaille d'honneur lui est décernée par le jury, tandis que le gouvernement l'élève au rang de grand off icier de la Légion d'Honneur.

L'oeuvredu grand artiste, centrée sur la recherche d'une beauté intemporelle, s'exprime dans une production abondante et complexe, par la prééminence allouée au dessin sur tout autre constituantde l'art de peindre.

C'est un inlassable chercheur dont l'ambition est d'égaler Raphaël.

C'est un accident qui provoqua sa disparition, en 1867.

Une bûche s'étant échappée du foyer de lacheminée, il ouvre longuement la fenêtre pour chasser la fumée de la pièce, et prend un refroidissement qui lui est fatal huit jour plus tard art italien Peinture et sculpture d'Italie, du Moyen-Age jusqu'à nos jours.

Les écoles de peinture émergent dans plusieurs cités-Etats, par exemple à Florence et à Sienne et, au XVesiècle, à Venise.

Florence est l'un des centres majeurs de la Renaissance, tout comme Venise, et Rome devient la capitale de la haute Renaissance et du style baroque.

XIIIe siècle:(siècle italien: duecento) Le peintre Cimabue est considéré par le poète Dante comme le plus grand peintre qui ait jamais existé.

La tradition de peinture de fresques et de gigantesquesretables est déjà bien établie, héritage de l'art byzantin.

Les sculpteurs Nicola and Giovanni Pisano développent un style gothique classique.

XIVe siècle:(trecento) Giotto di Bondone, peintre florentin, rompt avec les styles établis.

La peinture siennoise conserve ses qualités décoratives et stylisées tout en s'assombrissant, commel'illustrent les oeuvres de Simone Martini et des frères Lorenzetti.

XVe et XVIe siècles:Le style de la Renaissance est considéré comme une "seconde naissance" de l'esprit classique.

Les premiers artistes de la Renaissance sont installés à Florence: Ghiberti sculpte lesportes de bronze du baptistère de la cathédrale de Florence; Donatello établit les nouvelles normes d'une sculpture d'inspiration à la fois classique et naturaliste; en peinture, Masaccio etUccello s'aventurent dans le traitement scientifique de la perspective.

Vers le milieu et la fin du siècle, Florence fourmille de sculpteurs et de peintres: Verrocchio, Pollaiolo, Botticelli, FraAngelico, Fra Filippo Lippi, et Filippino Lippi sont parmi les plus connus.

A Venise, les Bellini, famille de peintres, vont avoir une grande influence sur leurs successeurs, Giorgione etTitien.

Le Tintoret est l'un des élèves les plus remarquables du Titien.

La haute Renaissance est dominée par le génie au multiples facettes de Léonard de Vinci, la puissance dessculptures et des fresques de Michel-Ange et la grâce harmonieuse des peintures de Raphaël.

XVIIe siècle:(seicento) Ce siècle voit émerger le style baroque au caractère spectaculaire avec, entre autres, le sculpteur et architecte le Bernin et le peintre le Caravage, qui utilisent savamment leseffets d'ombre et de lumière pour créer des spectacles éblouissants.

XVIIIe et XIXe siècles:La redécouverte des monuments romains antiques donne naissance au courant néoclassique, représenté notamment par les sculptures de Canova et les gravures de Piranèse.

Dans laVenise du XVIIIe, les artistes les plus connus se nomment Canaletto et Tiepolo.

XXe siècle -(novecento) Le mouvement futuriste, fondé en 1910 et essentiellement représenté par lesoeuvres de Boccioni, essaie de dépeindre les phénomènes de la vitesse et de l'électricité, en peinture et en sculpture.

A la même période, De Chirico peint ses premières toiles oniriques,qualifiées de peintures métaphysiques.

Les peintures de Modigliani et les sculptures de Marini comptent parmi les plus belles oeuvres d'art de cette période.. »