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L'art

Publié le 26/05/2022

Extrait du document

Texte 2
Benjamin, L’œuvre d’art à l’ère de sa reproductibilité technique
La création d’œuvre d’art à différents objectif :
- Valeur culturel de l’œuvre
- Valeur d’exposition
L’origine de la production artistique est tout d’abord religieuse, sert au culte. La
présence de ces images est plus importante encore qu’elle soit vu. Par
exemple : les dessins des Hommes des les grottes à l’âge de pierre est destiné
avant tout à des esprits. Et c’est notamment pour cette valeur culturelle que
certaines œuvres sont gardées secrètes.
Exemple : certaines statues de Dieux ne sont accessibles qu’au prêtre dans la
cella, certaines sculptures de cathédrales gothiques sont invisibles lorsqu’on les
regarde du sol
En effet elle n’est pas pour objectif d’être vu (pas une valeur d’exposition), mais
elles sont faites dans une perspective religieuse, pour rendre hommage, valeur
sentimental (valeur culturel)
Et à mesure que ces œuvres s’émancipent de l’objectif religieux, les occasions de
l’exposer se multiplie. Elle peut-être ainsi envoyer ici et là contrairement à une
statue d’un Dieu qui elle a sa place dans un temple.
Le tableau est plus exposable d’une mosaïque ou une fresque -> pas le même
objectif
En principe une messe est aussi exposante qu’une symphonie, cette dernière est
apparue dans le but qu’elle soit plus exposante.
 Les techniques de reproduction ont changer la valeur même de l’œuvre
d’art au départ. Deux formes de valeurs rattachés à une même œuvres
d’art sont alors apparues. Avant la valeur religieuse d’une œuvre d’art
était la valeur prépondérante, le but premier et non le statue de l’œuvre.
Avant c’était avant tout un symbole religieux, aujourd’hui l’œuvre est vu
d’abord comme une statue/un tableau
Avant c’était la valeur culturelle, elle était un instrument magique de
l’œuvre, qui primait et aujourd’hui c’est la valeur d’exposition
Aujourd’hui c’est donc la valeur d’exposition qui prépondère et qui lui
assigne des fonctions comme la fonction artistique (fonctions récentes).
Par exemple la photographie, le cinéma… ils ont comme but premier de
remplir une fonction artistique et ont donc une valeur d’exposition.
Texte 3
Deleuze, Logique de la sensation
Problème commun en art :
 Il ne s’agit pas de reproduire ou d’inventer des formes, mais de capter des
forces (et de les retranscrire)
 Formule de Klee « non pas rendre le visible mais rendre visible »
 La tâche de la peinture est de rendre visible les forces qui ne le sont pas :
par exemple la musique s’efforce de rendre sonore des forces qui ne le
sont pas
 Une force s’exerce sur un corps/ un endroit de l’onde pour qu’il y ait une
sensation. Mais même si elle est la condition de la sensation ce n’est pas
elle qui est sentie
 En effet elle donne toute autre chose : des forces insensibles, non données
Musique : rend sonore des forces insonores
Peinture : visible des forces invisibles
Ex : le temps, pression, l’inertie, l’attraction…ou encore montrer une force
insensible (qui ne peut pas vraiment être montrer) d’un art à partir d’un
autre : peindre le cri, le son (« Le Cri » de Munch)
Elle doit te faire sentir un sentiment, décrire quelque
Texte 4
Hume « La règle du goût »
 Un sentiment est toujours juste car il est toujours réel quand on en a
conscience, il ne trompe pas
 Mais toutes les déterminations de l’entendement ne sont pas justes, parce
que parfois le sentiment à lequel il se rapporte n’est pas celui de la réalité,
le sentiment que tu devrais avoir vis-à-vis d’une citation n’est parfois pas
celui que tu as en réalité.
 Sur toute les opinions qui se sont formés sur le même sujet il y en a
qu’une de vrais et la seule difficulté est de l’établir et la rendre certaine
 A l’inverse sur tout les sentiments que cause un objet tous sont justes
Un sentiment exprime qu’un certain rapport entre l’objet et l’esprit
La beauté n’est pas quelque chose qui se trouve dans la chose elle-même
mais elle existe seulement dans l’esprit qui la contemple et tout esprit
aperçoit une beauté différente
En effet l’un peut percevoir de la laideur là où l’autre voit de la beauté,
chacun doit accepter que tout le monde ne perçoive pas la même chose.
 La beauté de quelque chose est ainsi plus un sentiment qu’une opinion,
quelque chose de subjective
Vouloir chercher si une chose est réellement/ (son statue) la laideur ou la
beauté c’est comme vouloir déterminer avec certitude ce que sont en
réalité le doux est l’amer, ne mène à rien
 Toutefois parfois il y a une espèce de sens commun qui pousse à modifier
et restreindre cette axiome : ce serait de l’avis général que ce serait une
extravagance d’affirmer qu’il y a autant de génie dans Bunyan que dans
Addison car se serait prétendre qu’une mare est aussi vaste qu’un océan.
Certes certaines personnes penseraient le contraire mais nul ne prête
attention à ce genre de goût 

« L’art L’art n’a pas pour but d’être beau mais de faire ressentir quelque chose Texte 1 Goodman « Quand y a-t-il art ? »  Recherche de définition de l’art, qu’est-ce qu’on peut qualifier d’art ? Il s’interroge tout d’abord sur les différentes formes d’art qu’il peut exister : Une œuvre d’art est-elle une aile d’automobile écrasé dans une galerie d’art ou peut-il aussi être quelque chose qui n’est pas un objet ? comme le trou creusé et comblé dans Central Park de Oldenburg.

Mais dans ce cas tout peut-il être œuvre d’art ? les pierres, les évènements… ? Qu’est ce qui distingue ce qui est et ce qui n’est pas une œuvre d’art ? - Qu’un artiste le qualifie ainsi ? Qu’il soit exposé dans un musée ou une galerie ? Une partie du problème réside dans le fait que l’on ne se pose pas les bonnes questions : est-ce qu’un certain objet détient-il toujours le statut d’œuvre d’art ou que à certain moment ? Quels sont les objets qui sont toujours une œuvre d’art ? Quand l’objet est considéré comme œuvre d’art ?  Comme tout objet peut devenir un symbole, cela dépend du contexte, un objet peut-être œuvre d’art à certain moment et non à d’autre  C’est à partir moment où il fonctionne comme symbole Par exemple : une pierre n’est pas une œuvre d’art tant qu’elle est sur la route mais elle peut le devenir si elle vient à être exposé dans un musée d’art car c’est à ce moment qu’elle possède une fonction symbolique. Un objet est œuvre d’art lorsqu’elle exemplifie ses propriétés comme la pierre à travers ses forme, sa couleur ou sa texture ou encore d’action de creuser et combler un troue est une œuvre d’art lorsque notre attention est portée sur ce qu’elle symbolise  Une œuvre d’art peut alors censé de fonctionner : par exemple un Rembrandt peut cesser d’être une œuvre d’art si l’on l’utilise dans un autre contexte comme une couverture Cela dépend donc de comment on l’utilise, s’il l’ont lui donne une signification, lorsqu’elle symbolise quelque chose Une œuvre d’art est-elle éphémère ? Dans quel contexte arrête-t-elle d’être œuvre d’art ?-> lorsqu’elle ne symbolise plus rien et elle remplit la fonction d’utilité ? Une œuvre d’art n’est-elle que symbolique et ne peut-elle pas être utile ? Dépend de l’angle de vue dont on la voit. »

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