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L'armistice du 22 juin 1940Pause ou capitulation?

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 L'armistice du 22 juin 1940 Pause ou capitulation? Le 22 juin 1940, vers 18 h 40, le général français Charles Huntziger et le général allemand Wilhelm Keitel apposent leurs noms au bas de l'acte d'armistice.

C'est la conclusion du plus grand drame de l'histoire de France.

Le 10 mai 1940, l'Allemagne envahit la Belgique et les Pays-Bas.

Trois jours plus tard, le front français est percé à Sedan.

Le 16, les forces françaises aux Pays-Bas et en Belgique commencent à battre en retrai­ te.

Le 18, l'armée allemande est à Pé­ ronne tandis que, le lendemain, le géné­ ral Gamelin, jugé responsable du désas­ tre, est remplacé par Weygand.

Dès le 23, la discorde s'installe entre Français et Britanniques, et même parmi les ministres et militaires français.

Le 28, la Belgique suit l'exemple des Pays-Bas qui ont capitulé le 14.

La Fran­ ce est désormais divisée en deux camps: le premier, dirigé par Pétain et Wey­ gand, souhaite la suspension des hostili­ tés, une trêve permettant de reprendre haleine, car «l'armistice n'est pas la paix»; Paul Reynaud, en revanche, sug­ gère de poursuivre la lutte, éventuelle­ ment de se replier sur un «réduit bre­ ton», voire d'installer le gouvernement hors de la métropole.

«D'ailleurs, ajoute-t-il, un armistice séparé serait dé­ loyal envers le Royaume-Uni.» Le 31 mai, Winston Churchill refuse d'envoyer des renforts.

Le 6 juin, tandis que le front est sur le point de céder, un conseil de guerre se réunit.

Weygand ré­ fute les thèses du réduit breton et du repli en Afrique du Nord; certains histo­ riens militaires estiment pourtant qu'il aurait été possible.

Le 10 juin, l'Italie déclare la guerre à la France.

Le lende­ main, le gouvernement quitte Paris pour la vallée de la Loire tandis que se tient un conseil de guerre allié où Churchill déclare que la Grande-Bretagne pour­ suivra la lutte quelles que soient les cir­ constances.

Le 13 juin, Pétain se pro­ nonce formellement pour l'armistice; son avis va influencer fortement l'opi­ nion du gouvernement...

et du peuple.

Le 15, Reynaud propose de capituler (acte militaire): le gouvernement pour­ suivra la lutte dans les territoires d'outre-mer.

Weygand et Pétain jugent cette politique déshonorante...

et Rey­ naud démissionne le lendemain.

Le maréchal Pétain, nouveau président du Conseil, demande immédiatement aux Allemands et aux Italiens les conditions d'un armistice.

Pour les recevoir, une délégation française se rend le 21 à Rethondes, dans le wagon où a été signé celui de 1918.

L'acte est signé le 22 et entre en vigueur le 25, après la conclu­ sion de l'armistice franco-italien.

Entre autres conditions, l'occupation de toute la partie nord de la France est prévue. 2 / 2. »

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