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L'apparition de La SaietteUn avertissement?

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 L'apparition de La Salette Un avertissement? Le 19 septembre 1846, dans les monta­ gnes dauphinoises du canton de Corps, deux jeunes bergers, Maximin Giraud, 11 ans, et Mélanie Calvat, 15 ans, gar­ dent leurs troupeaux dans le site désolé de La Salette, à 1800 rn d'altitude.

En rentrant le soir au hameau des Ablan­ dins, les jeunes domestiques racontent à leurs maîtres Pierre Selme et Baptiste Pra qu'ils ont aperçu en fm d'après-midi une vive lueur près du ravin de la Sézia.

S'étant approchés, ils ont vu une «Belle Dame» en pleurs, assise dans la clarté.

A leur approche, l'apparition s'est levée et leur a parlé en français puis dans le patois local: «Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller la main de mon fils.

Elle est si lour­ de et si pesante que je ne puis la mainte­ nir.

Depuis le temps que je souffre pour vous autres! Si je veux que mon fils ne vous abandonne pas, je suis obligée de prier sans cesse.

Et [ ...

) vous n'en faites pas cas.» Puis elle s'est plainte du non­ respect du repos dominical, des blasphè­ mes, et a prédit une famine et une mala­ die qui toucherait les jeunes enfants.

Elle a ensuite confié à chacun des bergers des «secrets» puis, avant de disparaître dans la clarté, les a invités à bien prier et à faire passer le message à tout son peuple.

L'apparition est rapportée au curé de Corps, qui avertit l'évêque de Grenoble.

Si ce dernier adopte une attitude cir­ conspecte, partisans et adversaires de la réalité de l'apparition s'affrontent bien­ tôt dans des polémiques passionnées.

Le clergé lui-même est divisé.

Les anticléri- 1846 caux parlent d'illusion, voire de super­ cherie destinée à duper le peuple pour renforcer sa foi.

Des pèlerins gravissent déjà les pentes de La Salette.

On racon­ te que des guérisons miraculeuses y ont lieu.

L'Eglise ne peut plus tarder à pren­ dre position.

Interrogés en 184 7 par un abbé qui parle leur patois, puis par le parquet de Grenoble, les bergers main­ tiennent leurs dires.

L'évêque de Gre­ noble désigne des enquêteurs qui se pro­ noncent peu après pour la «réalité du fait».

L'archevêque de Lyon demeure toutefois sceptique.

En 1851, l'Eglise exige des bergers qu'ils lui communi­ quent les «secrets» que la «Belle Dame» leur a confiés et, finalement, un mande­ ment de 1851 déclare l'apparition «in­ dubitable et certaine».

L'année suivante, on commence à édi­fier un sanctuaire à La Salette.

Un corps de missionnaires est créé pour le desser­ vir.

Les pèlerins affiuent.

Ils sont 30000 en 1370.

Le «secret» de Maximin Gi­ raud ne sera jamais divulgué; Mélanie publiera le sien: la «Belle Dame» lui a annoncé de terribles calamités, tels l'incendie de Paris et l'engloutissement de Marseille.

L'Eglise interdira à ses fidèles de débattre de ce «secret» et le Saint-Office mettra à l'Index, en 1923, un ouvrage qui s'y rapporte. 2 / 2. »

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