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LANGUE ET ÉCRITURE CHINOISES

Publié le 16/06/2020

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« Il y a un tel divorce en Chine entre les langues parlées et la langue écrite, mais aussi entre la langue écrite des Classiques et la langue écrite du roman ou du journalisme1, qu'il est absolument impossible de ne pas munir le lecteur de quelques rudiments sur cet aspect profondément original de la culture chinoise. Comme, d'autre part, un livre qui ne donnerait pas au lecteur une occasion de rêver n'est pas tout à fait un livre de qualité, et qu'avec l'écriture chinoise le concret n'a jamais été aussi proche du poétique et du pictural, c'est vraiment une expérience radicalement et merveilleusement neuve que de faire ses premiers pas en chinois, même si on doit en rester là. Pour se parler, le chinois fait appel à plus ou moins 400 syllabes. II use aussi de quatre tons (certains dialectes en utilisent jusqu'à 8-9). Chaque syllabe est un «mot». Prenons, par exemple, la syllabe «ma». Prononcée au 1er ton (ton plat), ma signifie : mère. Au 2e ton (ton montant), ma signifie : lin. Au 3e ton (ton descendant-montant), ma signifie : cheval. 1. Même un Chinois cultivé, à moins de connaître le texte classique qu'on lui lirait, ne peut comprendre ce texte lu à haute voix, alors qu'il le comprendrait (très) bien à la lecture visuelle. ? ...»

« LANGUE ET ÉCRITURE CHINOISES La langue chinoise parlée Il y a un tel divorce en Chine entre les langues par­ lées et la langue écrite, mais aussi entre la langue écrite des Classiques et la langue écrite du roman ou du journalisme 1 , qu'il est absolument impossible de ne pas munir le lecteur de quelques rudiments sur cet aspect profondément original de la culture chinoise.

Comme, d'autre part, un livre qui ne donnerait pas au lecteur une occasion de rêver n'est pas tout à fait un livre de qualité, et qu'avec l'écriture· chinoise le concret n'a jamais été aussi proche du poétique et du pictural, c'est vraiment une expérience radicalement et merveilleusement neuve que de faire ses premiers pas en chinois, même si on doit en rester là.

Pour se parler, le chinois fait appel à plus ou moins 400 syllabes.

Il use aussi de quatre tons (certains dia­ lectes en utilisent jusqu'à 8-9).

Chaque syllabe est un «mot».

Prenons, par exemple, la syllabe «ma».

Prononcée au 1er ton (ton plat), ma signifie: mère.

Au 2e ton (ton montant), ma signifie : lin.

Au 3e ton (ton descendant-montant),.

ma signifie: cheval.

1.

Même un Chinois cultivé, à moins de connaître le texte clas­ sique qu'on lui lirait, ne peut comprendre ce texte lu à haute voix, alors qu'il le comprendrait (très) bien à la lecture visuelle ... »

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