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L'anarchisme

Publié le 18/05/2020

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ANARCHISME. Mouvement libertaire qui condamne toute forme d’autorité et qui prône notamment la suppression de l’État et de toute contrainte sociale sur l’individu. Les anarchistes jouèrent un rôle important dans le mouvement nihiliste russe des années 1870 et inspirèrent des grèves violentes aux États-Unis dans les années 1880 et en Europe au début du XXe siècle. Apparu en tant que doctrine au XIXe siècle et condamné par Karl Marx, l’anarchisme fut représenté en France (Proudhon, Élisée Reclus), en Russie (Bakounine, Kropotkine), en Italie (Cafiero, Malatesta), en Allemagne (Stirner) et en Espagne où il joua un rôle important dans la lutte contre Franco en 1936 (F. Ferrer Guardia et B. Durruti). Voir Nihilisme.

« Travail d’encyclopédie de la philosophie L’anarchisme Pourquoi les hommes pensent-ils à l’anarchisme ? Depuis que les hommes se regroupent en sociétés, depuis que l’oppression existe, depuis que des personnes ou groupes de personnes prennent le pouvoir sur autrui, et surtout depuis que les penseurs existent, l’idée de l’anarchisme est présente.

Bien entendu, cette idée n’a pas toujours eu le même nom, la même signification ni le même but.

Le mot anarchie apparait au XIX ᵉ siècle avec Proudhon.

C’est un mot dérivé du grec « αναρχία » « anarkhia », composé du préfixe privatif « an » et du mot « αρχn » « arkhè » signifiant principe.

An-archie signifierait donc l’absence de principe et plus particulièrement l’absence de gouvernement, une société en autogestion complète n’ayant pas de maîtres.

L’anarchisme est le courant de philosophie politique correspondant à l’anarchie.

Mais si nous pensons que Proudhon, Bakounine ou Stirner sont les premiers anarchiste nous nous pourvoirions.

Ce courant de pensée est en effet bien antérieur, nous pouvons la remonter aux cyniques grecs avec Diogène de Sinope comme fer de lance de ce mouvement voir même aux origines bibliques, remontant au VIII siècle ACN.

Bien entendus nous ne pouvions alors pas encore parler d’anarchisme tel que nous le considérons aujourd’hui mais nous pouvons affirmer que ce sont eux qui ont posé les bases de l’anarchisme de nos jours.

Mais un aspect est très certainement communs à tous, le désir de liberté.

Car oui, l’anarchisme vise à créer des sociétés sans dirigeant, sans ordre sociaux mais sur la coopération d’hommes libres pour assurer un épanouissement de la société avec également un épanouissement de l’individu.

Cette doctrine n’est par ailleurs en aucun cas contre l’ordre, au contraire elle estime que l’anarchie permet de créer un ordre bien plus puissant qu’avec du pouvoir, tel que l’affirme très bien Proudhon dans un de ses articles : « L’anarchie, c’est l’ordre sans le pouvoir » 1 .

Comme nous l’avons dit plus haut, nous retrouvons des traces d’anarchismes dans l’Ancien Testament.

La pensée juive est en effet ancrée dans un univers anarchiste ne se basant tout d’abords que sur sept lois (« les sept lois noahides ») n’étant en réalité que des lois d’ordre moral, se rapprochant du concept de droit naturel tel que « ne pas tuer » ou « ne pas voler ».

Hélas, les hommes ne pouvant rester dans ce modèle de vie sans carcan se retrouvèrent avec un grand nombre de lois, les 613 commandements (Mitsvoth).

Il n’y avait également pas de chefs si ce n’est la présence du Cohen Gadol, le grand prêtre mais qui au final n’était qu’une figure religieuse.

Cependant l’Ancien Testament décrit les enfants d’Israël comme désirant un chef comme l’avaient les autres peuples belliqueux aux alentours.

Les dangers d’avoir un roi est donc décrit dans le premier livre de Samuel : 11 Proudhon P-J., Les Confessions d’un révolutionnaire pour servir à l’histoire de la révolution de février, in les bureaux du journal La voix du Peuple), 1849, réédition 1929. 1. »

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