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Lamartine a écrit : « Le vers est de bronze et la prose d'argile ». Peut-on admettre sans réserve cet aphorisme ?

Publié le 15/05/2020

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« Lamartine a écrit : « Le vers est de bronze et la prose d'argile ».

Peut-on admettre sans réserve cet aphorisme ? Plan proposé : Introduction.

— Lamartine a écrit au moins autant en prose qu'en vers.

Comment expliquer qu'il ait donné le pas à lapoésie ? I.

— Justification du jugement : a) Le vers, qui demande un travail plus long et plus difficile, est par le fait même la garantie d'un art plus achevéd'une perfection plus grande. Oui, l'œuvre sort plus belle D'une forme au travail Rebelle Vers, marbre, onyx, émail. (Théophile Gautier). b) Le vers, en cadençant la pensée, la rend plus frappante.

« L'idée, trempée dans le vers, prend soudain quelque chose de plus incisif et de plus éclatant.

» V.

Hugo, Préfacede « Cromwell » ; c) Le vers, plus sonore ou plus musical, enchante l'oreille et favorise le rêve. II.

— Réserves. a) Il y a des vers d'argile. Chapelain, le Voltaire de la Henriade, Delille, J.-B.

Rousseau, Le Franc de Pompignan et en général tous lesversificateurs du XVIIIe siècle ; b) Il y a une prose aussi ferme, harmonieuse, musicale que le vers. « Nos meilleurs poètes lyriques en France, ce sont peut-être nos grands prosateurs : Bossuet, Pascal, Fénelon,Buffon, Jean-Jacques», etc...

(Mme de Staël). e) La prose et le vers ont chacun leur domaine.

Celui de la poésie tend d'ailleurs à se restreindre chaque jour.

(Cf.Lamartine lui-même : Des Destinées de la Poésie.) Conclusion.

— Jugement en grande partie subjectif.

Sans doute Lamartine parlait-il surtout pour lui-même etjugeait-il ses vers très supérieurs à son œuvre en prose.. »

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