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LAGRANGE, comte Louis de (1736-1813)

Publié le 17/05/2020

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LAGRANGE Joseph-Louis, Comte de. Mathématicien français. Né le 25 janvier 1736 à Turin, mort le 10 avril 1813 à Paris. On peut, à bon droit, le considérer non seulement comme l’un des génies mathématiques les plus féconds de l’histoire des mathématiques, mais aussi comme l’une des personnalités les plus significatives de son époque. Pris complètement dans le mouvement social, culturel et politique du XVIIIe siècle, il partagea, avec les représentants les plus importants de l’illuminisme, la foi la plus entière dans le pouvoir théorique de la raison et de son efficacité pratique pour rénover la civilisation. A dix-huit ans, u fut nommé professeur à l’École d’Artillerie de Turin, et entra en correspondance avec les plus grands mathématiciens de l’époque; il se lia d’amitié avec d’Alembert, fonda la société qui allait devenir l’Académie des Sciences de Turin; en 1766 il accepta de succéder à Euler pour la direction du cours de sciences de l’Académie de Berlin, où il se rendit en 1769. En 1772, il devint correspondant étranger de l’Académie des Sciences de Paris. En 1787, il quitta Berlin pour la France. Lorsque la Révolution éclata, le nouveau gouvernement décida de ne pas appliquer à Lagrange la mesure générale de bannissement prise contre les étrangers. Il présida la commission chargée d’introduire le système décimal des poids et mesures. Lorsque fut fondée l’Ecole Polytechnique, il y fut nommé professeur; puis il passa à l’Ecole Normale Supérieure. Sous l’Empire il jouit de la faveur de Napoléon, et fut nommé comte et sénateur. Parmi ses œuvres les plus importantes citons : Mécanique analytique (1788), Théorie des fonctions analytiques (1797); Leçons sur le calcul des fonctions (1806) et le Traité de la résolution des équations numériques (1806). Pour juger la valeur des travaux de Lagrange, il faut tenir compte des caractères généraux de la science au XVIIIe, et ne pas chercher dans son œuvre des bases expérimentales, ni le souci de rigueur qui a caractérisé les physiciens et les mathématiciens du siècle suivant. D’un certain point de vue, on peut dire que Lagrange forme l’anneau terminal de la glorieuse série d’analystes commencée par Newton et par Epier, plutôt que le premier anneau de la nouvelle école critique des mathématiciens du XIXe siècle. L’écart de conception qui sépare les œuvres de Cauchy de celles de Lagrange est en fait infiniment plus grand que leur écart chronologique. Outre les grandes découvertes qu’on lui doit dans le domaine de la mécanique analytique, il faut se souvenir de sa précieuse contribution au calcul des variations, et de ses recherches géniales sur la théorie des nombres; il a également appliqué aux sciences le concept de potentiel, et découvert la méthode pour des équations indéterminées du premier degré à deux inconnues au moyen de fractions continues, etc.

« LAGRANGE, comte Louis de (1736-1813) Astronome, mathématicien, son œ uvre scientifique est considérable : méthode des isopérimètres, calcul des variations...

Il préside la commission pour l’établissement du système de poids et mesures demandé par l’Assemblée constituante (1790).. »

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