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L'AFRIQUE DU SUD AU XXe SIÈCLE

Publié le 10/09/2020

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« L'AFRIQUE DU SUD AU XXe SIÈCLE Lors de la guerre des Boers (1899-1902), les descendants des colons calvinistes hollandais et français menés par Paul Kruger (1825-1904), président de la république du Transvaal, se soulèvent contre les Britanniques, mais sont vaincus.

Herbert Kitchener (1850-1916) inaugure à cette occasion le regroupement des populations hostiles dans des cantonnements surpeuplés appelés « camps de concentration ».

La paix de Vereeniging, signée en 1902, s’inscrit dans la politique menée par l’homme d’affaires Cecil Rhodes (1853-1902), désireux d’unir sous la Couronne britannique les territoires africains s’étendant « du Cap au Caire ». L’État d’Orange et le Transvaal, riches en diamants et en or, sont associés au Natal et à la province du Cap pour former l’Union sud-africaine (1910) après des négociations entre Afrikaners (d’origine néerlandaise parlant l’afrikaans) et anglophones.

Lors de ces tractations émergent deux personnalités d’origine afrikaner, Jan Christiaan Smuts (1870-1950) et James B.

M.

Hertzog (1866-1942).

Ils représentent les deux tendances qui vont marquer le pays tout au long du XXe siècle.

Tandis que J.

C.

Smuts prône une étroite collaboration avec la Grande-Bretagne, J.

B.

M.

Hertzog, fondateur du Parti national en 1914, défend le repli identitaire. Les Afrikaners et les autres. Le nouvel ensemble respecte les particularités des Afrikaners, tandis qu’une fraction significative des Noirs, Métis et Indiens, qui représentent les trois quarts de la population et sont dépourvus de droits politiques, placent leurs espoirs dans l’African National Congress (ANC), un mouvement multiracial embryonnaire (créé en 1912), comprenant aussi des Blancs libéraux. Membre du Commonwealth, l’Union sud-africaine s’aligne aux côtés des Alliés durant la Première Guerre mondiale, malgré l’opposition d’une partie des nationalistes.

Elle s’empare du Sud-Ouest africain allemand (actuelle Namibie) et reçoit par la suite un mandat de la Société des Nations (SDN) sur ce territoire.

En 1919, J.

C.

Smuts succède au Premier ministre Louis Botha (1862-1919).

Il brise les grandes grèves des mineurs blancs du Witwatersrand, dans le Transvaal, mais échoue dans sa tentative d’intégrer la Rhodésie du Sud (futur Zimbabwé) à l’Union sud-africaine.

Après sa défaite en 1924 au profit de J.

B.

M.

Hertzog, qui s’était appuyé sur les mineurs blancs, le pays s’enfonce dans une politique raciale à l’encontre des Noirs, et, dans une moindre mesure, des Métis. Le clivage entre J.

C.

Smuts et J.

B.

M.

Hertzog, alliés en 1934 après l’accession de l’Union sud-africaine à la souveraineté (Status of the Union Act) au sein de l’United Party, porte essentiellement sur l’attitude à adopter envers l’Allemagne.

Aussi, à l’annonce de l’invasion de la Pologne, en 1939, la coalition afrikaner éclate.

J.

C.

Smuts forme un gouvernement avec les anglophones (Dominion Party) et les partisans d’un engagement aux côtés des Alliés.

Une fraction extrémiste, détachée du Parti national en 1934 par Daniel F.

Malan (18741959), prend alors ouvertement parti pour l’Allemagne nazie qui est soutenue par les colons allemands du Sud-Ouest africain. Le pouvoir pâle de l’apartheid. Après la guerre, la volonté affichée par la Grande-Bretagne de faire évoluer certaines revendications politiques dans ses dominions (indépendance de l’Inde en 1947) suscite la peur des fermiers et des mineurs blancs en contact avec la majorité noire.

En 1948, le parti de D.

F.

Malan, qui prône ouvertement la. »

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