Databac

L'affaire du Collier de la reineUne ténébreuse affaire.

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : L'affaire du Collier de la reineUne ténébreuse affaire. Ce document contient 386 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 L'affaire du Collier de la reine Une ténébreuse affaire En 1784, le joaillier Bœhmer propose à Marie-Antoinette d'acquérir un collier de diamants qu' il a monté à son inten ­ tion et qui vaut 1600000 livres.

La reine refuse, vu le mauvais état des finances royales.

Ayant gagné la confiance du cardinal­ évêque de Strasbourg , le prince Louis de Rohan-Guémenée, une aventurière, la «comtesse» Jeanne de La Motte -Valois, transmet au prélat, comme venant de la reine , la mission de négocier secrète­ ment l'achat du collier , payable en deux ans .

La reine a jusqu'ici traité Rohan avec froideur; celui-là , désireux de rentrer en grâce, négocie avec Bœhmer.

Le 24 jan ­ vier 1785 , un accord est signé, et, le 1er février, le cardinal remet le collier à Jeanne de La Motte qu'il croit son inter­ médiaire auprès de Marie-Antoinette.

Mais la reine ne porte pas le joyau, n'honore pas sa signature; en effet , celle - ci est fausse: l'écriture de la reine a été imitée par le gazetier Rétaux de la Villette , amant de Jeanne.

Quant au col­ lier , il a été emporté , dépecé et vendu à Londres par le mari de celle-ci, Nicolas de La Motte, ex-gendarme.

Cette énorme escroquerie n'est décou­ verte que six mois plus tard.

Un procès s'ouvre devant le parlement de Paris, le 30 mai 1786; il a un retentissement con­ sidérable en France et en Europe; Ré­ taux de la Villette est banni, La Motte est condamné aux galères par contuma­ ce; quant à Jeanne de La Motte qui se 1785-1786 prétend , puisqu ' elle descend d' un bâtard d 'Henri Il, «la dernière des Valois », elle est fouettée en place publique, marquée au fer rouge et emprisonnée à la Salpê­ trière ; elle s'en évadera d'ailleurs en 1787 et rejoindra son époux à Londres.

On reconnaît la bonne foi des victimes , Rohan et Marie-Antoinette; mais un malaise demeure: l'affaire est scandaleu ­ se; on émet des doutes; on parle d'énig ­ me .

L'opinion est profondément trou­ blée .

A la lumière crue de cette escro­ querie méprisable , les plus hauts person ­ nages du royaume apparaissent tels que les chansonnent les plus audacieux pamphlétaires: Rohan, grand dignitaire de l'Eglise, est-il donc un vulgaire intri­ g ant? La reine, malgré ses furieuses dé­ négations, est-elle vraiment hors de cau­ se? En vérité , elle a honoré de sa con­ fiance la pseudo-comtesse de La Motte sans en deviner la mentalité suspecte.

Victime de sa légèreté, elle paie une inconséquence qui atteint la dignité du trône . 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles