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L'affaire des placardsUne provocation ou un defi.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 L'affaire des placards Une provocation ou un défi ...

17-18 octobre 1534 Le développement de la Réforme fran­ çaise et la lutte de la monarchie contre les adversaires de l'Egli se de Rome ne se sont pas faits de façon continue.

Au contraire , à l 'origine , on a pu croire à une certaine sympathie de la part du roi , conseillé par sa sœur Marguerit e d'Angoulême , reine de Navarre , à l'égard du renouveau évangélique , mal ­ gré le concordat de Bologne (1516) qui plaçait l'Eglise de France dans la main du monarque .

En 1534 s'ouvrent des négociations de paix en vue d'un rap­ prochement des Eglise s.

Mai s dans la nuit du 17 au 18 octobre 15 34, des ((escripteaux >> sont affichés dans les carrefours à Paris , dans les vil­ les principales, Bloi s, Orléans , Rouen, Tours , et jusqu'à Amboise , sur les por­ tes de la chambre du roi.

Le titre ? ((Les articles véritables sur les horribles, grands et importables abus de la messe papale , inventée directement contre la saincte Cène de Nostre Seigneur.

» Le texte, attribué à Antoine Marcourt, pasteur de Neuchâtel , est d'une grande violence: il condamne ((cette pompeuse et orgueil ­ leuse messe papale ...

séduction du peu ­ ple».

La prédication de l'Evangile est rejetée et empêchée , ((le temps est occu ­ pé en sonneries , hurlements, chanteries, vaines cérémonies, luminaires, encense­ ment , déguisement et telles manières de sorcelleries».

D'autres placards furent affichés à Paris le 13 janvier 1535, ((pa­ reils aux premiers ou plus exécrables» .

Défi ou provocation? œuvre d'extrémis ­ tes soucieux de faire échouer les tentati ­ ves de conciliation au moment même où e lles sembl aient ré u ssir ? Stupeur et colè­ re chez les catholiques , indignation des c orps co nstitués qui incr iminent la man ­ s uétude royale.

La répre s~on s'abat, fé­ roce .

Libraires et imprimeurs sont pour­ s uivis , pê le-mêle avec des hommes de l o i, de s marchands , des artisans, des g ens d'Eg lise , au hasard des clameurs de la rue , des dénonciations, des propos imprud ent s.

Le 13 novembre, un paraly ­ tique , Milon , est conduit au bûcher ; le lendem ain, un riche drapier , Jean Du Bour g: première fournée, œuvre du par ­ lement.

En décembre, blessé dans sa dignité , déçu dans ses espérances , le roi prend le relais et se montre impitoyable: ((On ne scauroit me faire chose plus agréable que de contynuer en sorte que cette mauldicte et abominable secte ne puisse prendre pied ni racine en mon royaulme.

» Les dés sont jetés, les potences sont dressées , les bûchers flambent , les pro­ cessions se multiplient.

La politique de rapprochement avec les princes protes­ tants est abandonnée pour un temps.

La barbarie déchaînée , sacrifiant à l'unité de la foi les tenants de la religion nouvel­ le, multiplie les martyrs , indigne l'Euro­ pe , creuse le fossé qui va conduire aux guerres de religion. 2 / 2. »

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